Peut-on encore aimer la vie quand tout autour de nous l’égoïsme et le narcissisme se radicalisent épouvantablement ? Peut-on encore l’aimer quand elle fait de nos semblables des “diables de Tasmanie” ? Le stade suprême du narcissisme, imposé au monde par le radicalisme occidentalo-sioniste, a fait de la vie une ignominie que l’on ne peut plus aimer.
Ce radicalisme est le pire et on en parle si peu. Le narcissisme dévore l’humanité égoïste irréversiblement, jusqu’à la perversion, jusqu’à la monstruosité. Pascal disait déjà “l’homme est un monstre incompréhensible”. Et Hobbes affirmait : “A l’état de nature l’homme est un loup pour l’homme, à l’état social l’homme est un dieu pour l’homme”. Aujourd’hui, l’homme est un loup pour l’homme à l’état social. Et les hommes, et les femmes, devenus loups ultra-narcissiques, s’entretuent entre-eux. La mort ne serait-elle pas préférable à la vie dans ce bas monde déchaîné par les démons ?
Les insoumis à Dieu, comme Onfray, sont heureux dans cette société satanique, ils croient en l’avenir… de leur narcissisme. Et les soumis à Dieu, profondément affligés par cette humanité démoniaque, guettent dans l’actualité les signes du changement, de la justice divine. On est bien obligé de reconnaître que Satan a triomphé : il a mené l’humanité à sa perte. Le narcissisme est la maladie mortelle de l’humanité, le plus grand narcissique étant bien-sûr Satan. Mais les narcissiques ne croient pas en Satan, ils ne croient qu’en eux-mêmes, en vouant sans le savoir un culte à Satan. On ne peut pas être insoumis et à Dieu et à Satan. Car celui qui ne se soumet pas à Dieu se soumet à Satan. Et inversement. Tous ces
Charlie qui, sous couvert de laïcité, sont insoumis à tout en blasphémant Dieu et en blasphémant tout (sauf Israël, les Juifs, la franc-maconnerie et la Shoah), sont en fait soumis à Lucifer/Satan, le porteur de lumières déclinantes, que ces possédés préfèrent affubler du masque plus respectable de Prométhée ! Dis-moi qui tu ne blasphèmes pas, je te dirais à qui tu es soumis. Dans sa pièce de théâtre, intitulée
Caïn, Lord Byron fait dire à Lucifer, Acte I scène 1 : “Celui qui n’a pas fléchi devant Dieu a fléchi devant moi”. Ce à quoi Caïn répond : “Je ne fléchirai ni devant l’un ni devant l’autre”. Ce à quoi Lucifer/Satan répond : “Tu n’en es pas moins mon adorateur… ne pas adorer Dieu suffit pour te donner à moi”. Ainsi, selon Lord Byron, tout comme Caïn, Charlie n’ayant pas fléchi devant Dieu, il a donc fléchi devant Satan. Les
Charlie seraient bien capables de dénoncer Lord Byron pour incitation au terrorisme ! Et d’interdire frénétiquement son œuvre ! Philippe Tesson va-t-il brûler les livres de Byron ?
On pourrait aimer la vie à nouveau mais seulement après un déluge à la Noé, un déluge purificateur où serait noyé impitoyablement toute la méchanceté et l’avidité des hommes, et des femmes, un déluge de soufre enflammé où tous les démons seraient précipités. En attendant ce déluge, en attendant le Messie, envers et contre le narcissisme planétaire qui souille la Terre, on peut aimer la vie… en Dieu.
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