Nicolas Sarkozy devrait raison garder sur la tenue de ses propos ! Effectivement la chasse aux “complotistes” a déjà commencé en France. On lui rappellera les propos de François Hollande il y a peu :
Nous devons prendre conscience que les thèses complotistes prennent leur diffusion par internet et les réseaux sociaux.Nous devons agir au niveau européen et même international pour qu’un cadre juridique puisse être défini et que les plateformes internet qui gèrent les réseaux sociaux soient mises devant leurs responsabilités, et que des sanctions soient prononcées en cas de manquements.
Alors prétendre que Francois Hollande bidouille les chiffres du chômage, dans le but de rester à l’Élysée, est un discours purement “complotiste” (qu’il soit tenu par un citoyen lambda ou par un Nicolas Sarkozy).
Si la manipulation est manifeste, ce dernier ne pourra plus reprocher aux sans grades de vouloir démasquer les multiples manipulations de ce système politique français…
François Hollande va-t-il mettre Nicolas Sarkozy devant ses responsabilités ?
DÉCLARATION DE NICOLAS SARKOZY :
SOURCE : lepoint.fr
Le président du parti Les Républicains, Nicolas Sarkozy, dit sa « stupéfaction devant la manipulation invraisemblable sur les chiffres du chômage », dans une interview à Valeurs actuelles publiée jeudi. « En plein cœur de l’été, le gouvernement décide de changer la nomenclature. On supprime 10 000 chômeurs, que l’on déplace dans la catégorie de ceux qui sont considérés comme n’étant pas à la recherche d’un emploi, et François Rebsamen [ministre du Travail] arrive en expliquant que 1 300 chômeurs de plus, c’est la stabilisation ! » s’exclame Nicolas Sarkozy.
« Le lendemain, François Hollande dit : si le chômage baisse, je serai candidat [en 2017]. De qui se moque-t-on ? On prépare une colère et une désespérance sans précédent dans notre pays », ajoute l’ex-chef de l’État. Le nombre des demandeurs d’emploi indemnisés a grimpé de 1,4 % en mai par rapport à avril en métropole, alimentant une forte hausse (+ 5,8 %) sur un an, selon Pôle emploi. En tout, 3,14 millions de demandeurs d’emploi étaient indemnisés à la fin mai. François Hollande a, à plusieurs reprises, affirmé qu’il ne serait candidat en 2017 que s’il y avait une baisse crédible du chômage.