C’est une pandémie mortelle qui sévit depuis des décennies et qui fausse toute la recherche mondiale corrompue par Big Pharma. Ce qui n’empêche pas certains rigolos de venir aujourd’hui nous faire croire que seule la science peut nous sauver, que les essais randomisés en double aveugle – placebo – et multicentriques sont notre unique planche de salut ! Faut-il être ignorant à ce point ou totalement stupide pour passer à côté de cette réalité ? L’article ci-dessous est pourtant issu du Monde, le journal français le plus lu et le plus prestigieux, il n’a pas été publié dans un obscur site complotiste… !
Éditorial. « Le Monde », aux côtés d’une vingtaine de médias, a enquêté sur 10 000 revues dites « prédatrices » qui contribuent à tromper les administrations et le public.
C’est un mal discret qui ronge silencieusement la science, et qui s’étend avec une inquiétante célérité. Depuis un peu moins d’une décennie, des sociétés peu scrupuleuses créent à foison de fausses revues scientifiques qui acceptent de publier, moyennant finances, des travaux parfois fragiles, voire carrément frauduleux ou fantaisistes.
Aux côtés d’une vingtaine de médias écrits et audiovisuels internationaux, qui se sont coordonnés pour publier simultanément le résultat de leurs travaux, Le Monde a enquêté sur cette science contrefaite.
Celle-ci est en pleine expansion : environ 10 000 revues dites « prédatrices » contribuent à construire une science « parallèle », susceptible de tromper les administrations publiques, les entreprises, et même parfois les institutions scientifiques elles-mêmes.
Un combat légitime
Ces revues douteuses relaient parfois, en leur donnant le lustre de la scientificité, des « travaux » climatosceptiques, antivaccins, ou encore de fausses études cliniques vantant les mérites de faux médicaments. Selon des estimations récentes, cette production représente jusqu’à 2 % à 3 % de l’index de certaines grandes bases de données de la littérature savante. C’est six fois plus qu’il y a cinq ans.
19 juillet 2018