Quand ce sont des instituteurs, en charge de l’éducation des enfants, qui usent et abusent de leur ascendant et de leur autorité naturelle, pour commettre l’innommable sur des bambins de maternelle ou de CP, il y a de quoi s’indigner et tirer la sonnette d’alarme. Il faut dire que l’environnement imposé par l’Éducation nationale s’y prête, puisque l’on a introduit dans nos écoles l’enseignement de la théorie du genre et que les discussions autour de la sexualité se sont banalisées. La justice doit réagir avec la plus grande rigueur et les parents faire preuve de la plus grande vigilance.
Un instituteur des Hauts-de-Seine a été suspendu ce vendredi après la découverte d’images pédopornographiques dans son ordinateur, cinq mois après sa mise en examen dans une ancienne affaire de viols sur mineur hors cadre scolaire, ont affirmé le parquet de Nanterre et l’inspection académique. Le directeur académique des services de l’Éducation nationale des Hauts-de-Seine Philippe Wuillamier a déclaré avoir appris vendredi seulement la mise en examen en novembre de cet enseignant de 35 ans, exerçant à l’école publique Claude-Monet de Rueil-Malmaison depuis 2005.
Des images téléchargées en 2014Cet instituteur de CM2 est soupçonné de viols et d’agressions sexuelles sur un mineur de 14 ans: des faits anciens «qui auraient été commis avant 2000 et sans rapport avec son activité professionnelle», selon un communiqué conjoint du parquet de Nanterre et de la direction des services départementaux de l’Éducation nationale. La justice avait été saisie à la suite d’une plainte de la victime déposée tardivement, en 2014. Les investigations dans le cadre de cette affaire ont permis de mettre au jour d’autres faits, conduisant le juge à mettre à nouveau en examen l’enseignant jeudi, cette fois pour «détention d’images de mineurs présentant un caractère pornographique», téléchargées via internet, courant 2014, sur son ordinateur personnel, a précisé le parquet.
Des réunions d’information pour les parents
«Déjà placé sous contrôle judiciaire», le professeur des écoles «s’est vu notifier l’interdiction d’exercer toute activité professionnelle ou bénévole le mettant en relation avec des mineurs», selon le communiqué. «Il n’y a rien dans les dossiers professionnels de ce monsieur, dans les rapports d’inspection, qui aurait pu nous alerter» des faits de viols qui lui sont reprochés, a assuré M. Wuillamier. Des réunions d’information vont être proposées aux parents qui le souhaiteraient, «pour répondre à des inquiétudes éventuelles», a-t-il promis. Cette affaire intervient après plusieurs scandales qui ont secoué l’Éducation nationale ces dernières jours et semaines. En Savoie, un instituteur, mis en examen et écroué pour «viol sur mineur par personne ayant autorité», est soupçonné d’avoir fait 43 victimes parmi ses élèves de maternelle et CP en Savoie.
57 membres de l’Éducation nationale révoqués en 3 ans
Fin mars, un instituteur d’Orgeval (Yvelines) a été mis en examen et écroué, soupçonné de viols et d’agressions sexuelles hors du cadre scolaire sur une fillette de son entourage. Jeudi, un ancien instituteur de 60 an, qui avait agressé sexuellement deux élèves de moins de 10 ans, a été condamné à deux ans de prison, dont 15 mois avec sursis, par un tribunal de Perpignan. Un professeur d’un lycée de Poitiers a été mis en examen le même jour pour des agressions sexuelles présumées sur trois anciennes élèves pendant les vacances scolaires. Ces trois dernières années, 57 membres de l’Éducation nationale ont été révoqués suite à une condamnation pour des agissements pédophiles ou détention d’images pédopornographiques, après signalement de la justice aux services éducatifs, dont 14 en 2014.
- Source :
http://m.leparisien.fr
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