Donc pour le Premier ministre du régime actuel qui détruit la France, un référendum est un danger pour la démocratie ; par contre, qu’un bankster dirige le pays pour le profit des banques privées et des multinationales ça ne représente aucun danger à ses yeux ! C’est ce que l’on peut appeler un grand foutage de gueule, d’autant que tous savent que la privatisation d’ADP est une bêtise, un cadeau fait au privé car c’est une entreprise juteuse, sans parler de la malheureuse expérience toulousaine.
Le Conseil constitutionnel a donné son feu vert jeudi à la proposition de RIP soutenue par plusieurs partis d’opposition.
Le Premier ministre Édouard Philippe redoute une « situation dangereuse pour la conduite de l’action publique » avec l’avancée du projet de référendum d’initiative partagée (RIP) déclenché par les oppositions contre la privatisation d’ADP, a fait savoir son entourage, vendredi 10 mai, à l’AFP.
Le Conseil constitutionnel a donné son feu vert jeudi à la proposition de RIP soutenue par plusieurs partis d’opposition (LR, PS, PCF…). La Constitution empêche explicitement d’abroger par RIP une disposition législative promulguée depuis moins d’un an. Mais la loi Pacte, qui autorise la privatisation de Groupe ADP (ex-Aéroports de Paris), n’avait pas encore été promulguée au moment de l’initiative de l’opposition.4,7 millions de signatures à recueillir
Pour le chef du gouvernement, « la manœuvre des oppositions pose un vrai et grave problème démocratique », selon son entourage, au-delà du cas particulier d’ADP, avec la perspective de référendums sur des textes à peine adoptés.
« Si à chaque fois que la majorité vote une loi, 185 parlementaires peuvent retarder son application de plus de 9 mois, cela créerait une situation dangereuse pour la conduite de l’action publique. »
Après la décision du Conseil Constitutionnel, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a annoncé qu’aucune décision sur la privatisation ne serait prise durant la procédure du RIP.
« Nous ne sommes pas pressés et Bruno Le Maire a eu raison de dire que…
Photo d’illustration : le Premier ministre Édouard Philippe, le 2 mai 2019. (GEORGES GOBET / AFP)