La nature humaine dénature, elle dénature tout message spirituel.
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L’esprit divin c’est l’esprit qui aime, l’esprit de Lucifer c’est l’esprit qui s’aime, qui sème la perdition.
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L’esprit de la science rationnelle est un enlisement de l’amour. Un enlisement obstiné.
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Contrairement à ce qu’elles prétendent, les sciences rationnelles ne cherchent pas la vérité irréfutable, elles cherchent la réfutation de vérités réfutables.
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Les sciences empiriques sont un point de vue exclusivement rationnel de l’empirique, un point de vue postulant l’adéquation entre les concepts et l’empirique, un postulat indémontrable conceptuellement, ni empiriquement. Ce postulat est une croyance. Reste à savoir si cette croyance et sa mise en œuvre sont salutaires pour l’homme.
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Il n’y a d’adéquation qu’entre le poétique et l’empirique. Bien plus qu’une adéquation, une abolition.
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Le point de vue exclusivement rationnel de l’empirique ne tient pour réel que ce qui est mesurable, tout en prétendant chercher la vérité du réel, l’être du réel, mais l’être ne peut être qu’immuable, éternel, et l’éternel n’est pas mesurable…
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Non Heidegger, les sciences empiriques ne se sont pas développées sur l’oubli de l’être mais sur une rébellion à l’être, à la souveraineté de l’être, une vaine rébellion voulant obstinément réduire l’être au mesurable, au calculable, au quantifiable…
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Seule la connaissance de l’être, seule la présence de l’être éclaire l’homme ; dans leur obstinée rébellion à l’être, les sciences empiriques ne peuvent donc pas éclairer l’homme, elles l’enchaînent au contraire à l’ivresse de cette rébellion, qui usurpe tant la liberté.
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L’obstination au mesurable est misérable.
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Qui dit mesurable, dit maîtrisable, dit contrôlable, dit instrumentable, dit utilisable… Les sciences empiriques voudraient utiliser l’être à des fins de puissance, mais l’être n’est ni mesurable ni utilisable.
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Oui Heidegger, les sciences ne pensent pas, elle calculent. Mais elles calculent quoi ? Leurs limites, leur impuissance. Croyant calculer leur puissance.
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On ne peut calculer que son impuissance, sa misère, sa vanité.
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Les sciences empiriques procèdent d’une rébellion à la souveraineté de l’être, et l’ivresse de cette rébellion est si addictive qu’elle rend aveugle quant aux limites de ces sciences. Pour entretenir cette ivresse au-delà de ces limites, aux dépens du peuple dupé, réduit à une matière expérimentale, il faut de l’argent, beaucoup d’argent… De l’argent sans limite pour corrompre les complices institutionnels de cette duperie planétaire, et pour la répression tyrannique de toute révolte.
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Le point de vue exclusivement rationnel de l’empirique aboutit inéluctablement à la réduction du sujet à du mesurable, à la finitude d’un objet, à la mort de l’homme, à la mort sécuritaire du sujet qui ne pourra plus suturer son manque à être (comme disait Lacan) que par l’obsession sécuritaire mortifère… ou sombrera dans la violence la plus destructrice. À moins d’un retour messianique du sujet, l’Humanité s’éteindra.
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