Il est extraordinaire de voir avec quelle mollesse les gens réagissent face à cette grave dérive pédocriminelle abjecte ! Au lieu de condamner vigoureusement et les traiter de ce qu’ils sont, des pédocriminels, ils essaient de ne pas trop choquer leurs interlocuteurs alors qu’il est question de parler de sextos/nudes excitants à des gamins de 9 ans, de partouzes… ! La société occidentale moderne est morte, elle ne peut plus survivre à cette décadence.
Le nouveau guide de l’opérateur labellisé EVRAS, rédigé par l’ASBL O’YES et la Fédération laïque des centres de planning familial, a pour but d’éduquer les plus jeunes à la vie relationnelle, affective et sexuelle.
Le document, destiné aux acteurs et actrices de l’EVRAS, vise quatre publics différents : les 5-8 ans, 9-11 ans, 12-14 ans et les 15-18 ans. Mais pour certains professionnels, à l’instar de la pédopsychiatre Sophie Dechêne, le manuel pose quelques problèmes.
Transidentité
« Il y a des parties qui sont très bien faites, je tiens à le souligner, mais il y a aussi des parties qui ne répondent pas du tout aux besoins des enfants, qui répondent à des questions que les enfants ne se posent pas », explique la professionnelle, interrogée par RTL info. Le guide préconise par exemple de parler d’identité de genre aux enfants dès 5 ans et d’introduire la notion de transidentité dès 9 ans, en évoquant notamment la possibilité de prendre des hormones ou de recourir à des opérations chirurgicales pour changer de sexe.
« Il y a évidemment un risque d’intrusion psychique chez l’enfant qui est potentiellement traumatique », ajoute Sophie Dechêne. « L’enfant qui ne se sent pas dans le bon corps va de toute façon le manifester à un moment donné, de manière assez spontanée. Il ne faut pas faire d’une rareté une généralité.»
Sexualité
Selon le manuel, dès 9 ans, les enfants devraient être capables de reconnaître des sextos et des photos « nude ». On devrait également leur faire comprendre qu’ils sont « libres » d’en envoyer s’ils le souhaitent. « C’est tout à fait inadmissible. Cela doit être revu et corrigé. Un enfant de 9 à 11 ans ne doit pas faire de sexto, et s’il en fait un, c’est que quelque chose ne tourne pas rond dans sa vie quotidienne et il faut consulter », affirme la pédopsychiatre. Le guide préconise également de sensibiliser les enfants dès 9 ans à la liberté de choisir ses partenaires sexuels.Contactées par RTL info, les associations de parents de l’enseignement catholique reconnaissent un « dossier problématique ». Le cabinet de la ministre de l’Enseignement, lui, précise que le document n’est pas finalisé.
Source : RTL Info
7 décembre 2022