Nous sommes en train d’assister à un scandale politique et judiciaire avec la complicité des médias, avec cette condamnation de Nicolas Sarkozy dans une très grave affaire de corruption à 1 année de prison ferme et deux avec sursis. Toute la caste politique de droite et d’extrême droite vole au secours du délinquant Sarkozy. Ils veulent tous la peau du PNF [parquet national financier] pou avoir eu le culot de juger normalement un ex président de la ripoublique ! Bien au contraire, une peine de prison d’un an ferme pour des faits aussi graves est une peine extrêmement légère.
Pascal Praud sur Cnews n’arrive plus à se retenir, il dénonce une justice des juges ! Comme si cette dernière devait être rendue par des bouchers ou des mécaniciens ! Idem pour LCI qui n’hésite pas de titrer : « Affaire des écoutes téléphoniques », alors qu’il n’est pas question ici d’écoutes téléphoniques mais de tentative de corruption très sérieuse ! Les avocats de Sarkozy se relaient sur les plateaux télé pour refaire le procès en toute illégalité en affirmant qu’il n’y a absolument aucune preuve dans le dossier alors que le jugement contient plus de 250 pages que personne ne l’a lu à l’antenne !
Bref, Sarkozy qui demandait l’interdiction du réaménagement des peines au-dessus de six mois et qui voulait nettoyer au Karcher la racaille est en réalité un des plus grands délinquants de ce pays, lui et toute sa cour. Ces hommes politiques sont véritablement les ennemis de la France ; ils sont la corruption personnifiée. Ils veulent tout simplement mettre en place une justice à deux vitesses, celle du peuple, des gilets jaunes jetés en prison par milliers pour si peu et celle des élites corrompues intouchables.
Le Parquet national financier (PNF) avait réclamé quatre ans de prison dont deux avec sursis à l’encontre de l’ancien chef de l’État, poursuivi pour corruption et trafic d’influence.
Tout comme ses co-accusés, il compte faire appel de la décision, selon son avocate.
« Vous relaxerez Nicolas Sarkozy ». C’est ce qu’avait réclamé Me Jacqueline Laffont, le conseil de l’ancien président de la République, lors de sa plaidoirie du mois de décembre. L’avocate n’a pas été entendue ce lundi, puisque le tribunal correctionnel de Paris a décidé, deux mois et demi après son procès, de condamner Nicolas Sarkozy à trois ans de prison dont deux ans avec sursis, dans l’affaire dite des « écoutes ». Une peine qui peut nécessiter un aménagement à domicile, sous forme de bracelet électronique, a souligné la présidente du tribunal, Christine Mée. Ce dernier devient ce lundi le deuxième ex-président à être condamné sous la Ve République, après Jacques Chirac en 2011 dans l’affaire des emplois fictifs de la ville de Paris.
L’ex-chef de l’État, qui a quitté la salle d’audience très rapidement après le délibéré et sans effectuer aucun commentaire, a été reconnu coupable des délits de corruption et de trafic d’influence. Le tribunal a ainsi estimé que le pacte de corruption était établi grâce à un « faisceau d’indices graves et concordants ». La présidente a notamment évoqué des « intérêts communs vers un même but : celui d’obtenir une décision favorable en faveur de Nicolas Sarkozy ». Plus tard, l’avocate de Nicolas Sarkozy a fait savoir qu’il comptait faire appel de cette décision.
« Le combat n’est pas terminé », fait savoir l’entourage de Nicolas Sarkozy, qui pointe « un délibéré qui ne correspond pas à la réalité des choses ». « Calme et déterminé », l’ancien Président de la République « a pris les choses avec distance et sang-froid ». Il laisse le champ libre à ses avocats et s’interrogera plus tard sur la possibilité de prendre la parole lui-même publiquement dans ce dossier.
L’ancien chef d’État avait clamé son innocence à la barre, en demandant à être « lavé de cette infamie ». Comme lui, l’avocat Thierry Herzog et l’ancien magistrat Gilbert Azibert étaient jugés pour corruption et trafic d’influence. Ils ont tous les deux été reconnus coupables de ces délits et eux aussi condamnés à trois ans de prison dont deux avec sursis. L’avocat a, en plus, écopé d’une interdiction d’exercer sa profession pendant cinq ans. Il a annoncé peu avant 15 heures son intention d’interjeter appel de cette décision. L’ex-magistrat Gilbert Azibert a lui aussi annoncé faire appel, peu après 16 heures, selon BFM TV.
« Un entrisme au sein de l’institution »
Le Parquet national financier avait lui aussi acquis la conviction qu’un pacte de corruption avait été noué entre les trois hommes début 2014 pour se renseigner et influencer sur une procédure en cours au sein de la Cour de cassation « en pratiquant un entrisme au sein de l’institution et en le voilant par l’utilisation de lignes occultes » − les fameuses lignes téléphoniques au nom de Paul Bismuth.
VIDÉO. Affaire des écoutes : il sera « très facile de démonter les réquisitions », selon l’avocate de Sarkozy
Concrètement, Nicolas Sarkozy est soupçonné d’avoir obtenu par l’intermédiaire de son avocat Thierry Herzog des informations couvertes par le secret auprès de Gilbert Azibert au sujet d’un pourvoi alors en cours d’examen à la Cour de cassation dans l’affaire Bettencourt.
À l’époque, Nicolas Sarkozy avait bénéficié d’un non-lieu dans ce dossier, mais il cherchait à faire annuler par la haute juridiction la saisie de ses agendas présidentiels, qui auraient pu être utilisés dans d’autres procédures judiciaires. En contrepartie de ces informations, l’ex-chef de l’État est soupçonné d’avoir promis d’apporter un « coup de pouce » à Gilbert Azibert pour un poste de prestige à Monaco, où ce dernier n’a finalement jamais été nommé. L’ancien président n’en a pas fini avec les prétoires. Le procès Bygmalion, lié au financement de sa campagne en 2012, s’ouvre le 17 mars.
1er mars 2021