2 réflexions intéressantes s’imposent à la lecture de ce communiqué destiné aux pharmaciens de la part de leur ordre. Premièrement, quelle est l’utilité d’un tel communiqué alors que les pharmaciens sont censés le faire pour tous les autres médicaments, c’est une obligation médico-légale. Pourquoi insister sur les injections d’ARN messager anti Covid-19 alors que les déclarations d’effets indésirables s’imposent aux professionnels de santé comme l’exige le Code de santé publique ? Très curieux effectivement. Secundo, depuis quand sachant qu’il existe des milliers d’effets indésirables graves concernant un médicament faut-il continuer à lister les victimes au lieu d’arrêter la commercialisation immédiatement ? Depuis quand ? Encore une fois, avant l’hystérie Covid-19, quelques cas d’effets indésirables suffisaient largement pour retirer la commercialisation des médicaments en cause, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui pour une raison qui défie la science et le code de déontologie médicale ! Quel intérêt de surveiller la survenue de cas graves de troubles menstruels, en cumulant les victimes sur une liste de plus en plus longue, si rien n’est fait, c’est-à-dire le retrait du produit défectueux ? Le moindre steak contaminé à l’Escherichia coli fait détruire tout le lot commercialisé en arrêtant la ligne de production pour un nettoyage approfondi ! La moindre volaille ou vache atteinte par un virus fait abattre la totalité du cheptel ! Ceci démontre encore une fois – pour ceux qui ne veulent toujours pas accepter la vérité – qu’il n’est pas question ici de santé publique mais de tyrannie politique.
Conduite à tenir pour les professionnels de santé
Devant tout symptôme de troubles menstruels évoqué par une patiente et selon votre connaissance de son historique médical :
- Si la patiente prend un traitement hormonal : vérifier qu’il n’y a pas eu de mauvaise observance ou des vomissements qui pourraient être à l’origine d’une interruption de la prise du traitement ;
- Si la patiente ne prend pas de traitement hormonal ou s’il n’y pas eu d’interruption de traitement :
- vérifier qu’il ne s’agit pas d’une symptomatologie aiguë ;
- vérifier l’absence de grossesse (retard de règles, saignements itératifs) ;
- garder en tête la possibilité que la patiente développe une maladie gynécologique (syndrome des ovaires polykystiques, hyperprolactinémie, adénomyose, etc.) de manière concomitante à la vaccination. Si les symptômes persistent le mois suivant, il est nécessaire de lancer des investigations et d’envisager une telle pathologie sous-jacente.
- Si des effets indésirables graves ou inattendus sont observés : déclarer sur le portail du ministère chargé de la Santé : signalement.social-sante.gouv.fr .
Les pharmaciens sont invités à déclarer les troubles menstruels graves post-vaccination, conformément à leur obligation légale de signalement des effets indésirables.
> Un guide d’aide à la déclaration est à votre disposition pour vous accompagner dans cette démarche. Il précise les informations à apporter sur le formulaire de déclaration
> Un tutoriel d’aide à la déclaration est également disponible
Sans ces éléments, les CRPV ne sont pas en mesure d’analyser votre déclaration et de la prendre en compte dans leur évaluation. Seule la déclaration la mieux documentée possible des troubles menstruels graves permet de contribuer à l’évaluation au niveau national et européen.
En savoir plus : actualité ANSM (21/07/22) – “Troubles menstruels après la vaccination contre le Covid-19 : état des connaissances et conseils aux femmes concernées”
19 août 2022