Décidément, on n’arrive pas à comprendre comment fonctionne la justice française en ce qui concerne la lutte contre la propagande terroriste ! En effet, nous avons eu à constater qu’un jeune a été condamné à de la prison pour avoir donné comme nom à son réseau wi-fi celui de Daech et aujourd’hui nous apprenons que ce professeur de mathématiques a écopé de deux ans de prison pour apologie du terrorisme. Pendant ce temps, un sociopathe comme Alain Zannini alias Marc-Édouard Nabe continue sa propagande djihadiste, se permettant même de gagner de l’argent en vendant ses écrits pro Daech. Comment est-ce possible ? Qui le protège ?
Des centaines de fichiers de propagande jihadiste étaient enregistrés dans son ordinateur.
Un ancien professeur de mathématiques, qui avait enregistré sur son ordinateur plus d’un millier de photos et une centaine de fichiers de propagande jihadiste, a été condamné, mercredi 29 août, à Grenoble, à deux ans de prison. Cet homme de 53 ans, né au Maroc, était incarcéré depuis son interpellation fin juillet, à Fontaine (Isère) et restera en prison.
Il comparaissait devant le tribunal correctionnel pour « apologie du terrorisme » et « diffusion de l’enregistrement d’images relatives à la commission d’une atteinte volontaire à l’intégrité de la personne ». Petit, courte barbe poivre et sel, lunettes rondes, ce père de trois enfants a longtemps enseigné en collège/lycée publics avant de contracter une poliomyélite. Ce sont les services de renseignement qui ont signalé une possible radicalisation.
L’homme a invoqué sa « curiosité »
Des centaines de fichiers ont été retrouvés sur son ordinateur : scènes de décapitation, vidéo sur la marche à suivre pour commettre un attentat en Europe, livres d’apprentissage des mathématiques édités par le groupe État islamique (EI) où les enfants sont invités à compter des bombes. Sur son compte Facebook – fermé depuis – le père de famille a également partagé de nombreux contenus comme le serment d’allégeance à l’EI ou une citation encourageant les parents à dégoûter les enfants de fêtes de Noël ou du Nouvel An…
France TV Info / AFP