Marine Le Pen assiste à une séance plénière du Parlement européen, à Strasbourg (Bas-Rhin), le 26 octobre 2016. (FREDERICK FLORIN/AFP).
Les patrons du FN comme toujours, à l’instar de leurs adversaires politiques, vont crier au complot, à la déstabilisation politique. Personne ne parlera du fond de l’affaire, de la réalité ou pas des emplois fictifs. La mascarade FN réserve de très belles surprises pour le futur…
“Certains assistants ont un salaire justifié mais pas tous…”
L’assistant d’un député européen Front national affirme avoir “été payé à moitié par le Parlement européen” alors qu’il n’a “jamais mis les pieds à Strasbourg ou à Bruxelles” pour y exercer ses fonctions, dans un article publié, vendredi 6 janvier, sur le site de L’Express.
Témoignant sous le couvert de l’anonymat, sans préciser les motivations de cet aveu en place publique, l’assistant frontiste estime que l’affaire des assistants “fantômes” est “clairement un nouveau boulet pour le FN”. Une information judiciaire a été ouverte, le 15 décembre, dans ce dossier.
“Une instrumentalisation”, selon Philippot
Selon L’Express, une douzaine d’assistants FN ont été reçus par deux avocats proches du parti, l’an dernier, pour des consignes à respecter en cas de garde à vue dans ce dossier. “On nous a indiqué qu’il fallait garder le silence et penser à autre chose lorsque l’on serait interrogés par les policiers”, raconte l’assistant à l’hebdomadaire.
Vendredi, sur RMC, le vice-président du FN, Florian Philippot, a estimé que cette affaire constituait “une instrumentalisation classique de la justice à quelques semaines d’une élection présidentielle”.
France TV Info.