On y est ! Les traîtres et autres harkis du MAK sont dévoilés et découverts au grand jour, mais il faudrait remettre les choses à leur place et savoir relativiser en ne donnant pas trop d’importance à ce débile mental qui n’est rien d’autre qu’un chanteur !!! Adhabbal comme diraient les Kabyles… Car si on commence à donner de l’importance à la première chanteuse venue, on risque de finir dans les pages les plus humiliantes de l’Histoire ! L’Algérie a déjà un macchabée en guise de président — dont on ne connaît rien sur son réel état de santé –, ce n’est certainement pas à un Ferhat Mehenni que les Algériens risquent de faire appel, car il est clair que le colonel Amirouche et tant d’autres lions des djebels ne se sont pas sacrifiés pour qu’une telle infamie se produise en livrant leur pays au dépeçage territorial !
La réponse de Ferhat Mehenni à ces accusations graves est, comme on pouvait s’y attendre, d’une grande légèreté, certainement dictée par Tel Aviv… Il fait croire que ces attaques sont le fait du pouvoir anti-kabyle, alors qu’un grand nombre de généraux et d’hommes politiques de haut niveau sont… Kabyles !!! Du coup, ces derniers deviennent des KDS ou Kabyles de service ! Ainsi, si 10 millions de Kabyles sont contre eux, il y aura donc 10 millions de KDS ! On ne pouvait s’attendre à autre chose, venant d’un chanteur égaré…
Blague à part, ces gens — ce sont précisément ceux-là qui rompent publiquement le jeûne du Ramadan à midi en guise de provocation — sont très minoritaires et ne représentent absolument aucune force réelle. Il faut néanmoins ne pas les sous estimer et combattre leurs mensonges et trahisons, car toute action subversive menée par le Mossad et la CIA a un potentiel de dangerosité certain.
Par contre, et là, la question est importante : pourquoi le gouvernement algérien laisse-t-il faire ces traîtres qu’il connaît très bien et dont il suit et surveille les connexions avec israhell, la CIA… ? Enfin, il est essentiel d’ajouter que certains responsables jouent avec le feu en prenant certaines mesures anti-populaires comme celles d’opposer un niet catégorique à certaines revendications pourtant légitimes exprimées tant en Kabylie qu’au M’Zab par exemple. Un tel refus est ressenti comme une provocation et alimente le sentiment d’ostracisme générateur de radicalité. C’est précisément sur ces dérives que surfe le mouvement séparatiste de Mehenni qui rêve — à Dieu ne plaise — d’entraîner l’Algérie dans une aventure périlleuse avec au bout une soudanisation qui ferait l’affaire de ses ennemis héréditaires.
Dans un livre paru aux États-Unis, et intitulé Periphery: Israel’s Search for Middle East Allies (Périphérie : Israël à la recherche d’alliés au Moyen-Orient), l’ancien officier des services secrets israéliens, Yossi Alpher, a révélé que le Mossad a bien noué des relations avec des berbéristes d’Algérie et du Maroc, afin de maintenir ces pays sous pression.
Un travail qui entre dans le cadre de sa stratégie dite la «doctrine des périphéries», avec pour objectif à long terme le «dés-endiguement géopolitique» de l’Etat hébreu. L’officier israélien confirme par-là les relations entre le porte-voix du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, Ferhat Mehenni, avec les services de renseignement israéliens.
Traînant déjà de lourds soupçons de connexion avec des officines de pays étrangers, depuis la création du MAK, puis du GPK (gouvernement provisoire kabyle), Ferhat Mehenni enchaînait des sorties publiques à travers lesquelles il affichait clairement sa proximité avec le lobby sioniste en France, et en prenant des positions favorables à la politique d’Israël dans la région. Sa visite à Tel-Aviv, en mai 2012, a été le couronnement logique d’un enrôlement, plus qu’un acte de provocation.
Dans une interview accordée au quotidien israélien Jerusalem Post, il a déclaré sa totale allégeance à Israël. «Les Kabyles ont toujours eu un peu de sympathie pour Israël», a-t-il affirmé. «Cette sympathie, argumente-t-il, s’est matérialisée par le soutien de la Kabylie à l’Etat israélien.» L’ancien chanteur atteste que «pendant la guerre de 1967, la Kabylie a applaudi la défaite des Arabes».
Une contrevérité à laquelle les historiens n’hésiteront pas à répondre. Ferhat Mehenni ne s’arrête pas là. Il déclare que «lui et son peuple» continueront à poursuivre une «défiance vis-à-vis de la loi algérienne qui veut qu’Israël soit boycotté» et souligne qu’il «espère que les relations entre la Kabylie et Israël puissent être intensifiées». Dans une déclaration à la presse, parue cette semaine, le gourou du MAK dit ne pas regretter son action et qu’il n’hésiterait pas à retourner à Tel-Aviv «s’il le faut». Il justifie cette visite par sa volonté d’élargir son cercle de «soutiens» dans le monde.
Ferhat Mehenni, dont les tentatives de couper la Kabylie du reste de l’Algérie sont vouées à l’échec, était allé chercher en Israël un soutien que lui avaient certainement suggéré les services secrets marocains, lesquels voient en lui le «pion» dont les idées séparatistes pourraient amener l’Algérie à réviser sa position sur l’affaire du Sahara Occidental.
Karim Bouali