L’hommage fut unanime. L’astrophysicien britannique Stephens Hawking était un grand homme. Un esprit éclairé qui a illuminé le monde de son génie et de ses découvertes. Enfin pas tout à fait unanime puisqu’en Israël son décès a plutôt été perçu comme la disparition d’un ennemi de l’état imposteur. En effet Mr Hawking était un défenseur du droit des Palestiniens, il a condamné à plusieurs reprises la politique criminelle de l’entité sioniste quant au sort réservé aux Palestiniens.
« En raison de la loi de la gravité, l’univers peut se créer de lui-même, à partir de rien. La création spontanée est la raison pour laquelle quelque chose existe, pour laquelle l’univers existe, pour laquelle nous existons.» Du coup, « il n’est pas nécessaire d’invoquer Dieu pour activer l’univers ».
Loin de moi l’idée de choquer ou d’être insultant, mais il faut tout de même reconnaître que sa citation est consternante de bêtise. En effet Stephens Hawking, dans sa grande érudition, a simplement oublié un élément primordial sur lequel il base pourtant ses propos et qui s’appelle la loi de la gravité. Comme son nom l’indique, la loi est une contrainte fixant des limites et un mode de fonctionnement décrété par un législateur (celui qui fait les lois) qui impose ses règles à tous les éléments physiques. Elle était existante avant la création de l’univers et ce dernier a dû s’appuyer sur elle pour apparaître.
Comment expliquer l’existence de cette loi ? Qui a bien pu la mettre en application et l’imposer à l’univers tout entier ? Un vide juridique galactique ? Des lois physiques qui apparaissent en génération spontanée, ex nihilo ?
Autant de questions qui resteront sans réponse aux yeux de la science moderne.
« Chacun de nous est libre de croire ce qu’il veut, et mon point de vue est que l’explication la plus simple c’est qu’il n’y a pas de Dieu, personne n’a créé l’univers et personne ne dirige notre destin. Cela m’amène à comprendre cela : il n’y a probablement pas de paradis ni de vie après la mort. Nous n’avons que cette vie-ci pour apprécier le grand schéma de l’univers, et j’en suis extrêmement reconnaissant ».
Le fait qu’il ait soutenu le combat des Palestiniens en critiquant ouvertement l’état imposteur d’Israël et en boycottant une conférence en 2013 dans laquelle il devait intervenir le rend aux yeux de certains comme courageux et ayant une intelligence de cœur conforme à son génie scientifique. Cependant, le meilleur service qu’il ait pu rendre à Israël c’est d’affirmer que Dieu n’existe pas. Il permet aux escrocs usurpateurs des terres saintes de n’être au final qu’un pays de racistes ayant pris de force une terre pour un prétexte purement terrestre… à l’instar de toutes les nations colonisatrices de par l’histoire. Il ampute l’élément-clé d’Israël à savoir la raison religieuse et son élection divine. Celle d’une colonisation sur des bases transcendantes. En dénonçant le comportement d’Israël envers les Palestiniens il dénonce ce que n’importe qui de sensé aurait fait, mais en éliminant Dieu il élimine la pièce maîtresse de l’escroquerie israélienne en rendant profane et finalement banal le comportement et la raison d’être israélienne alors qu’elle est tout, sauf banale. La violence qui est propre aux Israéliens dans la sauvagerie de leurs bombardements sur des civils et les colonisations intensives se justifient dans les textes religieux, commandement divin par excellence, les exonérant de toute morale, car la terre leur appartient et chasser les intrus qui s’y trouvent est parfaitement légale.
La critique israélienne d’Hawking est boiteuse, voire unijambiste, tant elle manque de clairvoyance en occultant (volontairement ou pas) le divin et finit par s’effondrer sur elle-même, comme les étoiles massives qui s’effondrent et deviennent des trous noirs avalant toute la matière autour d’elles. Les réflexions d’Hawking envers Israël sont aspirées par le trou noir de l’étoile qu’il fut et qui s’est lentement effondrée sur elle-même jusqu’à aspirer toute sa réflexion et de soutenir que le Créateur n’existe pas, son paradis et son enfer encore moins. Il affirme cela, mais ne voit pas que l’état imposteur d’Israël trouve sa raison d’être justement et uniquement dans l’existence d’un créateur…qui n’existe donc pas d’après lui. Il lui aurait été très facile de critiquer Israël sur son fondement, mais il n’en a pas eu les capacités intellectuelles. C’est gênant pour un génie tel que lui.
Éliminer « scientifiquement » Dieu de la création de toute chose sans preuve si ce n’est son unique conviction relève de l’arrogance scientifique moderne la plus détestable. Hawking tout talentueux qu’il fut ne déroge finalement pas à cette règle. Le fait de l’avoir rendu si célèbre n’est pas étranger à sa réflexion athéiste, bien qu’elle ne l’était pas forcement il y a une trentaine d’années, au temps de la sortie de son best-seller « Une brève histoire du temps » où il était hésitant quant à l’existence d’un Dieu créateur.
« Plus je vieillis, et plus je suis absolument convaincu que nous ne sommes pas seuls dans l’Univers. Après une vie de réflexion, j’aide à mener un nouvel effort mondial pour en découvrir plus (…). Le projet Breakthrough Listen analysera le million d’étoiles les plus proches, pour trouver des signes de vie. »
Ses réflexions et ses travaux scientifiques rentrent parfaitement dans le moule de subversion de ceux qui nous dirigent. Sa persistance à affirmer que les trous noirs sont des passages vers d’autres univers, les Multivers, ces mondes parallèles que l’on pourrait atteindre via justement les trous noirs est commode. Elle relègue la possibilité d’autres mondes aux confins de l’univers qu’aucun humain ne pourra jamais atteindre. En revanche il n’a pas eu l’idée de se renseigner sur les multivers accessibles depuis la terre et que bon nombre de personnes connaissent, en particulier en Israël.
Ces mondes parallèles habités par des non-humains cohabitant sur Terre, mais issus d’un espace-temps différent du nôtre. Ils utilisent, pour passer de notre monde vers le leur, un « trou noir » qui ne peut apparaître et être emprunté qu’à l’aide d’un talisman. C’est un signe kabbalistique qui ouvre la porte des étoiles, la fameuse Stargate film réalisée par l’agent messianique hollywoodien d’origine allemande Roland Emmrich[1].
Inutile de se déplacer à des années-lumière, la « porte des étoiles » est sans doute à quelques centaines de kilomètres de chez vous Mr Hawking, à Stonehenge en Angleterre et en divers endroits du même acabit sur Terre.
Le fait d’affirmer que les trous noirs sont des étoiles mortes aux confins de notre galaxie a permis de délocaliser l’accès au monde des djinns bien réel et effectif celui-ci. Nul besoin de vaisseaux spatiaux ni d’années-lumière pour les atteindre. Des talismans en poche, quelques incantations en des lieux bien précis à des moments donnés et le tour est joué.
La postérité retiendra de Mr Hawking qu’il « a découvert que les trous noirs émettaient un rayonnement, appelé rayonnement de Hawking. Il a développé des théories sur les minitrous noirs et les trous noirs microscopiques virtuels. Il a travaillé sur l’entropie des trous noirs et découvert le paradoxe de l’information. Il a également exploré la physique des trous de ver dont ceux, traversables, qui permettraient de voyager dans le temps selon les travaux du prix Nobel de Physique Kip Thorne. Il a proposé la théorie de l’Univers sans bord basée sur l’intégrale de chemin de Feynman, l’équation de Wheeler-DeWitt et utilisant un temps imaginaire avec James Hartle. » Lien. Il n’est pas prévu qu’elle se rappelle ses hérésies extra-terrestres et son athéisme indécent.
Toute sa vie durant, il a travaillé sur la matière, les planètes, les étoiles, la lumière et une infinité d’éléments cosmiques qui sont tous sans exception soumis aux règles de la gravité, de la physique et de la chimie qu’Hawking a dû apprendre à connaître et sur laquelle il n’avait aucun pouvoir si ce n’est de les prendre en considération. Des lois sur lesquelles se basent ses découvertes, sans elles rien n’aurait été possible. Des lois cosmiques inexplicables quant à leur présence, mais bel et bien réelles… Et pourtant, ce génie parvient à occulter leur présence et valider l’inexistence de Dieu.
Rien, aurait-il pu créer le tout de notre univers ? Rien, peut-il tout créer ? Comment peut-il créer quelque chose alors qu’il est lui-même inexistant ? Additionner des zéros peut-il donner un résultat positif ?
Sans doute faut-il voir le Créateur au-delà de notre perception humaine qui impose une limite de faisabilité à toute chose. Dieu ne peut être qu’en dehors de notre cadre de réflexion. Si on humanise ses capacités, il est alors impossible qu’il puisse créer quelque chose à partir de rien alors qu’il est lui-même existant. La fameuse question s’impose alors : qui a donc créé Dieu ? Ce paradoxe écrase notre raison et nous rend à juste titre l’idée d’un Dieu, absolument absurde. La vérité est réellement ailleurs et si on ne lève pas le bout de son nez vers une autre façon de voir les choses il nous sera définitivement impossible de comprendre quoi que ce soit à notre monde. Notre monde/réalité est soumis à des règles qui lui sont propres, c’est un cadre réglementé sans échappatoire, l’espace, le temps, les lois physiques, chimiques, mathématiques, etc. servent de cadenas inamovible à une cage qui nous retient bon gré mal gré. Qui nous a mis en cage ? Ce ne peut être que quelqu’un qui vit dans un autre monde, une autre réalité totalement différente de la nôtre dans ses règles et son fonctionnement. Il est absurde d’imaginer que ce qui nous est impossible doit l’être pour tout le monde. Le fait que nous ne puissions comprendre les tenants et les aboutissants d’une autre réalité ne l’invalide pas pour autant. Il faudrait garder à l’esprit que nous sommes limités intellectuellement. Le final du film Men in black sortie en 1997 bien qu’il fasse la part belle à l’escroquerie extra-terrestre laisse dans les dernières secondes un début de réponse au sujet d’une réalité autre que la nôtre qui nous englobe et nous dépasse.
L’idée qu’il puisse exister une cohabitation terrestre avec des créatures intelligentes, mais soumises à une réalité physique et temporelle totalement différente de la nôtre en plus de nous être absolument invisible laisse perplexe. La perception humano-centriste que nous avons de l’univers nous interdit de concevoir cette possibilité. Cela explique en partie le refus pour beaucoup de l’existence même de Satan. Cette idée est sur le principe plus facilement acceptable que la théorie des extra-terrestres ayant traversé l’univers à l’aide d’une technologie avancée pour nous rendre visite. Cette dernière est pourtant acceptée depuis longtemps et ne pose pas de problème particulier aux yeux des masses. Le cinéma, la littérature et la télévision y ont évidemment fortement contribué, mais cela n’explique pas tout. Plus surprenant encore ces mêmes extra-terrestres seraient tout bonnement nos créateurs (cf. Extrait Men in Black).
La création à partir du néant ou celle initiée par des Aliens trouvent écho chez nos contemporains pour la simple raison qu’elle offre une identité au créateur, soit c’est le hasard, soit des voyageurs de l’espace. Dans tous les cas aucun d’eux n’impose de règles à suivre, de culte à pratiquer ou d’interdit à respecter et ça, c’est plus que séduisant. La vie après la mort n’est également pas évoquée, ni le jugement dernier, son paradis et son enfer. Peu importe si la question de savoir qui a créé les Aliens ou comment le hasard, par définition aveugle, aléatoire, sans but logique, a pu parvenir à créer un univers si complexe et ordonné, rien n’y fait, ces idées seront toujours acceptées sans vraiment être remises en question !
Mr Hawking s’est malheureusement vautré dans les bras accueillants de la réflexion humano-centriste toute sa vie durant, bridant son accès au savoir, le poussant irrémédiablement vers l’athéisme. Après une brève vie terrestre faite de spéculations et d’histoires en tout genre, il dispose, là où il se trouve désormais, de toutes les réponses à ses questions. Paix à son âme.
[1] Parfait agent de la pensée messianique et du monde tohu-bohu ( sens dessus dessous ) annonçant l’imminence du tikkoun olam, la réparation du monde que professe le judaïsme ( via le maschiah) Roland Emmerich a traité dans ses différents films des sujets chers à ses commanditaires reprenant tous les poncifs qu’on leur connaît. Son film 2012 narre la fin du monde qui va se produire selon les prophéties mayas où seuls quelques chanceux seront épargnés de la furie des éléments qui ont dévasté la terre entière. Le jour d’après ode à la théorie factice du réchauffement climatique où nous suivons les survivants d’un monde apocalyptique devenu glacial qui essaie de survivre. Independence Day fait la part belle à une invasion extra-terrestre combattue par une humanité enfin réunie sous l’égide de l’armée américaine ! Godzilla le monstre radioactif fruit des essais « nucléaires » français dans le Pacifique, qui dévaste tout sur son passage. Universal soldiers nous invite à suivre des soldats morts et ressuscités des années plus tard, vidés de tout sentiment, devenus des machines à tuer, des soldats-zombis à l’instar de ce que pourraient être les soldats du futur que nous réservent ceux qui nous dirigent. Avec stargate la porte des étoiles, son premier film sur les extraterrestres, il s’illustre dans le thème de l’occultation d’un monde parallèle terrestre comme l’ordonne ses maîtres et exporte l’éventualité d’une existence autre qu’humaine à des années-lumière de la Terre. Dans Stonewall, il fait logiquement l’apologie de l’homosexualité puisqu’étant lui-même ouvertement homosexuel. Au travers de ses œuvres, Emmerich est en tout point en accord avec ce qu’il est, un pur produit de la perdition de notre époque et aboyeur infatigable des lugubres prophéties israélites.