Une divine surprise !
Nous n’y croyions pas, mais la défaite de la Clinton est la promesse de l’écroulement du système artificiel parasitant l’Amérique, et que le 45e Président a qualifié de globalisme ! C’est la victoire posthume de Khadafi sur celle qui avait ri de sa mort, devant une journaliste éberluée.
On reviendra longtemps sur les causes du succès non pas écrasant, mais net, car il y eu une réaction pas seulement économique ou sociale mais, favorisée par ces indiscrétions patriotiques sur les mails dévoilés de la candidate, morale, surtout contre son clan de trafiquants organiquement liés à cette Arabie wahhabite qui est aux commandes du mondialisme financier apatride.
Une réflexion de De Gaulle, pendant la Guerre dite des six jours, sur les citoyens d’Israël, comme on peut nommer pareille réalité aux limites peu nettes, confondant une religion effacée, une politique qui en tient lieu et un mouvement sioniste non pas local mais disséminé, dispersé comme emporté par le vent des affaires, pourrait s’appliquer à ce succès du mouvement isolationniste et donc, qu’il le veuille ou non, fatalement antisioniste, qui n’est pas Donald Trump mais l’a porté : “ils ne savent pas s’arrêter”. De Gaulle qui savait de la philosophie – comme il me l’avait fait savoir en évoquant son père – n’ignorait pas que le Vouloir-Vivre à tout prix entraîne, selon le mot de Schopenhauer au 19e siècle, des illusions génératrices d’elles-mêmes, qui vont s’amplifiant ! Le noble Koran explique, comme livre sacré, cette autodestruction de l’orgueil, tant matériel qu’intellectuel. Et les accusations délirantes d’antijudaïsme portées contre cet immigré d’Allemagne et par sa mère d’Ecosse, qui fleurissaient comme des orties dans la presse mainstream, et auxquelles s’agrégeaient les Uraniens, comme André Gide aurait dit, que l’on nomme les “minorité sexuelles” etc., et ce en dépit que l’un des filles de Trump, mariée Kutschner, se soit convertie au judaïsme, en apostasiant le christianisme ancestral, et que Trump ait fait l’éloge de Netanyahou, ont exaspéré l’électorat. Ce que les ténors prenaient pour une inflammation politique, une sorte d’hitlérite, a insulté le bon sens, et celui-ci s’est soulevé comme un géant peut-être endormi par les drogues quotidiennes, mais dans son demi-sommeil a chassé la mouche Clinton qui importunait son museau !
Un éléphant rentre à la Maison Blanche, un reptile en sort.
Je ne dis pas que ce soit comme Luther, selon un vers français du Grand Roi de Prusse, Frédéric II, l’Ours allemand contre la Bête de Rome, mais de fait, à tous les attristés qui craignent que le Trump français ne soit Marine le Pen, ce qui est confondre une oiselle avec un éléphant, rappelons que personne ne s’est ému du projet de la Clinton d’atomiser l’Iran, alors que ça et là, l’on parle d’une rupture d’accords avec l’Iran, accords qui n’ont été que minimement respectés, et sont de poudre aux yeux !
Oui une divine surprise, en premier pour la Syrie à laquelle la diablesse voulait réserver le sort de la Libye. C’est son fantôme qui a pu faire chuter sa meurtrière. She died ! Vous substituez elle à lui au monstrueux “he died”, c’est du féminisme rationnel ! Un éléphant rentre à la Maison Blanche, un reptile en sort.
Pierre Dortiguier