Excellente nouvelle de la part des médecins qui doutent de plus en plus de l’efficacité des vaccins et de cette manie douteuse et illégale d’imposer aux gens ce dont ils ne veulent pas. Il est certain que si on avait expliqué aux médecins généralistes les différentes polémiques concernant les vaccins, les milliers de cas d’effets secondaires graves dont des morts subites par milliers,… le taux de refus serait beaucoup plus important. Malheureusement, l’état étant totalement inféodé à Big Pharma va remettre une couche de propagande faisant fi de toute logique et intérêt général, dans le seul souci de remplir les poches des industries du CAC 40…
Certains médecins expriment des doutes à l’égard des risques d’effets secondaires graves de certains vaccins, même si des études prouvent le contraire.
La quasi-totalité des médecins généralistes (96 %) sont confiants dans leur capacité à expliquer l’utilité des vaccins à leurs patients. Néanmoins, ce chiffre tombe à 43 % lorsqu’il est question de parler du rôle des adjuvants et de justifier leur utilisation. C’est ce qui ressort d’une enquête menée auprès de plus de 1 500 omnipraticiens français sur leur comportement vis-à-vis de la vaccination et leurs réactions face aux questions de leurs patients (ou de leurs parents). Ce travail a été réalisé – entre avril et juillet 2014 – par Pierre Verger (Unité Inserm 912 « Sciences économiques & sociales de la santé et traitement de l’information médicale – SESSTIM ») et ses collaborateurs, dans un contexte de défiance vis-à-vis des vaccins. Il vient d’être publié dans la revue EBioMedicine. La vaccination est le moyen de prévention le plus efficace pour combattre, voire éliminer, de nombreuses maladies infectieuses, rappellent les auteurs. À l’échelle d’une population, elle contribue à diminuer la mortalité associée à des pathologies comme la rougeole, la diphtérie, le tétanos, l’hépatite B ou encore les méningites bactériennes. Et pourtant, son image ne cesse de se dégrader dans la population générale, en France bien sûr, mais aussi dans d’autres pays. Et le médecin généraliste est en première ligne pour tenter de « limiter les dégâts », donc de rassurer les patients et d’améliorer les couvertures vaccinales individuelles ainsi que collectives.
Les médecins hésitent, les patients aussi
Cette enquête montre également que les recommandations des généralistes varient selon la situation vaccinale : 83 % conseillent souvent, voire automatiquement, aux adolescents et jeunes adultes le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR), mais seulement 57 % se prononcent en faveur du vaccin contre les infections à méningocoques de type C pour les enfants et les jeunes, âgés de 2 à 24 ans, alors que celui-ci est inscrit dans le calendrier vaccinal. « Leur hésitation à vacciner pourrait ainsi renforcer celle des patients, et contribuer à l’insuffisance des couvertures vaccinales, en particulier celles des vaccins controversés », estiment les auteurs de l’article. Autre constat : certains médecins expriment des doutes à l’égard des risques d’effets secondaires graves de certains vaccins, même si des études prouvent le contraire. Par exemple, 6 % de ceux interrogés considèrent comme probable, voire très probable, l’existence d’un lien entre le vaccin contre le papillomavirus et l’apparition de maladies neurodégénératives, dont la redoutable sclérose en plaques. Ils sont 26 % à penser que certains vaccins recommandés par les pouvoirs publics sont inutiles et 20 % à estimer que les enfants sont immunisés contre trop de maladies. Il est évident que cela a des répercussions sur leur pratique vaccinale. Certes, ces hésitations ne touchent, pour le moment, qu’une part minoritaire des médecins généralistes (d’ailleurs variable selon le type de vaccin). Mais, de manière plus surprenante, une partie des omnipraticiens hésite à recommander des vaccins dont l’innocuité et l’efficacité ne sont plus à prouver (comme celui contre la rougeole). Les auteurs concluent donc à la nécessité de proposer des formations aux médecins et de mettre à leur disposition des outils pour les aider à répondre aux patients hésitant à se vacciner. Sinon, les blouses blanches seront de plus en plus démunies et les Français, de moins en moins protégés.
Anne Jeanblanc, Le Point