Effectivement la crise financière mondiale a fait baisser voire chuter le prix du baril sauf que celui-ci devrait remonter prochainement dès la reprise de l’activité chinoise avec la fin de l’épidémie. De toute manière, aucun Algérien n’a jamais rien vu de ces centaines de milliards de dollars de rente pétro-gazière. De plus, cette expérience va faire bouger les citoyens et leur faire comprendre que le développement de l’agriculture est une priorité absolue !
La chute des cours du pétrole alimente de multiples craintes.
AIE et Opep alertent sur des impacts « majeurs » pour certains pays producteurs, notamment les plus fragiles.
La chute des prix du pétrole donne le sourire aux automobilistes… mais fait grincer des dents, chez les pays émergents producteurs de pétrole, à l’instar des plus fragiles (Algérie, Venezuela…). Les responsables de l’Opep et de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) ont exprimé lundi leurs craintes d’impacts économiques et sociaux « majeurs » pour les pays producteurs de pétrole, en particulier les plus vulnérables, dans le contexte de la crise actuelle.
« Si les conditions de marché actuelles persistent, leurs revenus issus du pétrole et du gaz chuteront de 50% à 85% en 2020, atteignant leur plus bas niveau en plus de 20 ans », se sont alarmés Mohammed Barkindo et Fatih Birol, secrétaire général de l’Opep et directeur de l’AIE, dans un rare communiqué commun. « Cela devrait entraîner des conséquences sociales et économiques majeures, notamment pour les dépenses publiques dans des domaines vitaux tels que la santé et l’éducation », poursuit le texte.
Les deux hommes, qui se sont entretenus par téléphone, expriment « leur profonde inquiétude » face à la crise sanitaire mondiale générée par le coronavirus (COVID-19) et à ses impacts sur la stabilité des économies, en particulier des pays en développement, soulignant « l’importance de trouver des moyens de minimiser l’impact sur les États vulnérables ».
CAPITAL (avec AGENCE FRANCE PRESSE [AFP])
16 mars 2020