Depuis l’arrivée d’Emmanuel macron au pouvoir, des directives ont clairement été données aux forces de l’ordre afin de terroriser la population en la violentant, c’est un fait. Le matériel de police ainsi que les techniques utilisées comme la “nasse” – qui a été pourtant condamnée par le Conseil d’État – démontrent cette volonté de casser du manifestant. Des dizaines d’yeux ont été arrachés, des mâchoires et des crânes fracassés, quelques citoyens assassinés, des mains arrachées avec des explosifs qui n’ont strictement rien à faire dans des manifestations civiles ! Bien entendu, on nous expliquera qu’il y a des personnes violentes… Pourtant chez nos voisins européens, ce matériel n’est pas utilisé malgré la présence de ces mêmes manifestants violents. À partir du moment où les forces de l’ordre utilisent du matériel militaire contre la population il faut bien comprendre que l’État considère le peuple comme un ennemi.
Lorsque l’on regarde comment le coup a été porté, alors que la personne était déjà au sol et ne représentait absolument aucun danger, on peut se poser la question concernant la santé mentale du policier ! En réalité, il ne peut pas être tenu responsable des ordres qu’il reçoit dans un système hiérarchisé comme la police ou la gendarmerie, les coupables sont ceux qui commandent. Point.
Sur des clichés circulant sur les réseaux sociaux et des vidéos, on voit un policier donner un coup de matraque à l’entrejambe d’un homme au sol, qui tient un appareil photo dans une main, puis repartir.
L’homme avait été jeté au sol par un autre policier, selon son récit.
👮🏻♂️Un homme de 26 ans accuse un policier de l’avoir violemment frappé au niveau de l’entrejambe, entraînant l’amputation d’un de ses testicules. Les faits se sont déroulés en marge de la manifestation contre la réforme des retraites, le 19 janvier à Paris. pic.twitter.com/O2eAP715FV
— Maxime Trédan (@MaxTredan) January 22, 2023
L’avocate du jeune homme a indiqué qu’une plainte pour violences volontaires était en cours de dépôt. “C’est une qualification criminelle, on n’est pas dans un état de légitime défense ou de nécessité, j’en veux pour preuve les images qu’on a et le fait qu’il n’ait pas été interpellé par la suite”, a précisé Me Lucie Simon. “C’est un coup si fort qu’on a dû lui amputer un testicule. Un geste extrêmement violent et gratuit qui confine au sadisme”, a ajouté l’avocate de l’ingénieur, qui est toujours hospitalisé.
Manifestations
La scène s’est déroulée au moment de heurts entre manifestants et forces de l’ordre, avec jets de projectiles et usage de gaz lacrymogènes. La manifestation avait rassemblé des dizaines de personnes. La préfecture de police a demandé à ce que “les circonstances exactes de l’incident rapporté soient éclaircies”, précisant que les faits se sont produits “dans un contexte d’extrême violence et dans le cadre d’une manoeuvre de police pour interpeller des individus violents”.
L’ingénieur, qui vit en Guadeloupe, “est encore en état de choc et n’arrête pas de demander pourquoi” il a été blessé. “Il ne représentait pas un danger, il ressent une incompréhension, un choc et une colère car il va subir des conséquences irréversibles”, a souligné Me Simon.
Manifestation contre la réforme des retraites à Paris: la place de la République noire de monde pic.twitter.com/7CUvOmPUAc
— BFMTV (@BFMTV) January 19, 2023
AFP
22 janvier 2023