https://youtu.be/AhcIkImwDtM
Quand The Twilight Zone a débuté en 1959, c’était une fleur qui s’épanouissait dans un désert télévisuel rendu vacant par un nombre infini de comédies de situation, de westerns et de séries policières. Pour ses fidèles téléspectateurs, La Quatrième Dimension offrait bien plus que des rires vides ou une leçon de justice urbaine ou frontalière. Au contraire, dans ses meilleurs moments, elle a tenu la promesse de sa narration d’ouverture, révélant une vision des réalités qui n’est pas alourdie par le simple probable.
À une époque où le reste de la télévision martelait le message non déclaré, mais néanmoins apparent que les réalités et les attentes de la vie étaient enfermées dans des frontières très étroites, La Quatrième Dimension présentait un univers de possibilités et d’options. Plus important encore, à quelques exceptions près les personnages de The Twilight Zone étaient des gens moyens, ordinaires. : employés de banque, enseignants, petits truands, vendeurs, cadres en ascension ou en déclin.
Il n’a pas été nécessaire de faire un grand saut pour nous identifier à ces âmes frêles et vulnérables et d’imaginer que, peut-être, dans une certaine fuite en avant, un léger écart par rapport à la réalité de la routine ordinaire, ce qui est arrivé à ces personnages pourrait très bien nous arriver à nous.
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