C‘est un bon début, c’était inimaginable il y a quelques semaines, mais le Parti communiste chinois dirigé par des malades mentaux qui sont en train de détruire la planète entière en imposant des confinements et des restrictions totalement suicidaires qui touchent l’économie mondiale, sont en train de reculer petit à petit face à la pression populaire et au risque de révoltes massives. En réalité toutes les dictatures ne reposent que sur un fil déjà effiloché et très fragile, il suffit que la population se réveille et dise non, il suffit qu’elle se rende compte de l’absurdité de ce qui se passe pour que tout ceci cesse et de manière totalement pacifique. Malheureusement, les gens sont soit assez stupides et naïfs pour croire la propagande, soit terrorisés et fragiles, ils ont peur des forces de l’ordre, soit, pire encore, complètement décérébrés, déconnectés du monde réel comme le sont aujourd’hui les jeunes avec les réseaux sociaux, les jeux vidéos, les drogues… Sauf que, il y a une fin à tout désordre car c’est une situation pathologique instable qui consomme beaucoup d’énergie destructrice et que la nature abhorre ; ce n’est qu’une question de temps avant que tout ne s’écroule.
Il est d’ailleurs également assez comique de faire remarquer comment ces révoltes populaires chinoises sont commentées par la presse occidentale qui pourtant considérait il n’y a pas si longtemps tout positionnement contre la Doxa covidiste comme de l’anti science, du complotisme… Il suffit de revenir sur le traitement médiatique du Convoi de la liberté canadien par la presse occidentale pour s’en rendre compte.
Plusieurs villes chinoises ont encore allégé les règles draconiennes anti-Covid vendredi.
Parmi ces dernières, l’abandon des tests quotidiens de masse, un des piliers fastidieux de la vie sous le règne du « zéro-Covid ». A partir de vendredi, la métropole de Chengdu (sud-ouest) n’exigera ainsi plus un résultat de test négatif récent pour entrer dans les lieux publics ou prendre le métro, mais seulement un pass sanitaire au vert, confirmant qu’ils n’ont pas traversé une zone « à haut risque ».
Dans la capitale, Pékin, les autorités sanitaires ont appelé les hôpitaux jeudi à cesser de refuser des soins en l’absence de test PCR négatif datant de moins de quarante-huit heures. Dans la ville d’Urumqi, capitale de la région du Xinjiang (nord-ouest), les autorités ont annoncé vendredi que les supermarchés, les hôtels, les restaurants et les stations de ski seraient progressivement rouverts.
Quarantaine à domicile
Cette ville de plus de quatre millions d’habitants a subi l’un des plus longs confinements de Chine, certains quartiers ayant été fermés début août. L’incendie d’un immeuble d’habitations, le 26 novembre, y avait fait dix morts, et les restrictions ont été accusées d’avoir retardé les secours.
Dans une analyse publiée vendredi par le Quotidien du Peuple, organe du Parti communiste au pouvoir, plusieurs experts de la santé soutiennent les mesures prises par certaines autorités locales pour permettre aux cas positifs de rester en quarantaine chez eux. Il s’agit d’un changement radical par rapport aux règles prévalant jusque-là et qui, dans encore une grande partie du pays, exigent que les personnes infectées soient confinées dans des installations gouvernementales.
La Chine vis-à-vis du virus « fait face à de nouvelles circonstances »
La ville industrielle de Dongguan (sud) a ainsi annoncé jeudi que les personnes remplissant des « conditions spécifiques » devaient être autorisées à rester en quarantaine à domicile, sans préciser quelles sont ces conditions. La mégalopole technologique de Shenzhen, également dans le Sud, a mis en place une politique similaire mercredi.
Au niveau national, des responsables du gouvernement ont aussi signalé qu’un assouplissement plus large de la politique pourrait être envisagé. S’exprimant mercredi devant la Commission nationale de la santé, la vice-Première ministre Sun Chunlan a reconnu la faible dangerosité du variant Omicron et l’amélioration du taux de vaccination, selon l’agence d’Etat Chine Nouvelle. C’est pourquoi l’approche de la Chine vis-à-vis du virus « fait face à de nouvelles circonstances », a-t-elle déclaré.
Figure centrale de la stratégie chinoise face à la pandémie, Sun Chunlan n’a fait aucune mention de la politique « zéro Covid », laissant espérer que cette stratégie, qui bouleverse depuis trois ans la vie des Chinois et l’économie de leur pays, serait bientôt assouplie.
Photo d’illustration : Un agent de sécurité en tenue de protection surveille une porte d’entrée d’un quartier de Pékin, mercredi 23 novembre 2022. — ANDY WONG/AP/SIPA
2 décembre 2022