Il y a vraiment un problème psychiatrique à régler d’urgence chez un certain nombre de dirigeants car en arriver à balancer sur les manifestants des mélanges aussi dégueulasses relève de la pathologie ! Reste à savoir si l’ingestion de cette mixture abjecte peut avoir des conséquences sur la santé, car qui dit odeur pestilentielle dit putréfaction et donc le plus souvent bactérie anaérobie et produits de dégradations…
Ce mélange à l’odeur pestilentielle était contenu dans une citerne de 4200 litres utilisée le 1er mai dernier contre les manifestants à Paris.
Une once de poudre de cornes et de sabots de bovins, assaisonnée de plumes broyées, diluées dans du sang, le tout mâtiné de protéines de pétrole : la recette ressemble à celle d’une potion de sorcière. Il s’agit, en fait, de la composition d’un additif utilisé par les CRS dans leurs canons à eau.
Une information que nous révélions ce dimanche dans un « grand format » consacré à l’entraînement des compagnies républicaines de sécurité, et qui a d’abord suscité l’incrédulité sur les réseaux sociaux. Elle a pourtant été confirmée par la Direction générale de la police nationale (DGPN), alors que le site d’information Streetpress publiait par ailleurs un article très fourni sur le sujet.
Initialement, ce sont les CRS de la SMS 45 – la section des moyens spécialisés – de Chassieu (Rhône), qui avaient fait état de cet emploi. La citerne de 4200 litres du lanceur d’eau utilisé lors des manifestations du 1er mai dernier contenait ainsi « un émulsif, sous forme de mousse protéinique, à base de sang séché, d’os broyés et de protéines de viande macérées », détaillaient-ils.Ralentisseur pour incendies
Un produit ajouté à l’eau, qui avait alors « permis de repousser quelques-uns des manifestants, via l’effet de surprise…
Photo d’illustration : voici la composition de cette eau très odorante envoyée sur les manifestants du 1er mai à Paris : « Un émulsif, sous forme de mousse protéinique, à base de sang séché, d’os broyés et de protéines de viande macérées » (photo d’illustration). LP/Jean Nicholas Guillo