Il y a deux arguments majeurs qui n’apparaissent pas dans cet article et pourtant ils sont largement suffisants pour clore le débat. Premièrement : il faut le rappeler, les militaires étant jeunes et en parfaite santé ne sont pas du tout concernés par le Covid-19, cette maladie dont la mortalité concerne des personnes âgées au-dessus de 80 ans (et cumulant de nombreuses comorbidités) ! Pire encore, le deuxième argument est ahurissant et véritablement choquant car c’est une négation de la science médicale. Nous apprenons dans ce papier que les autorités estiment que 91 % des membres des forces armées ont été injectés ! En d’autres termes, nous sommes très largement au-dessus du taux d’immunité collective du SARS-CoV-2 ! Alors pourquoi vouloir absolument chercher à injecter 100 % de la population ?! Encore une fois, démonstration que cela n’a rien à voir avec un quelconque problème de santé publique mais plutôt d’ingénierie sociale.
Un tribunal qui fait partie du processus de règlement des griefs militaires a conclu qu’une politique de vaccination contre la COVID-19 a violé les droits de la Charte des membres des Forces armées canadiennes (FAC).
Le Comité externe d’examen des griefs militaires examine les griefs qui lui sont renvoyés par le chef d’état-major de la Défense et lui fournit en retour des conclusions et des recommandations non contraignantes.
Au total, 157 griefs ont été déposés auprès du tribunal indépendant concernant la politique de vaccination des militaires, entrée en vigueur à l’automne 2021 et demeurée en vigueur pendant près d’un an avant d’être mise à jour pour s’appliquer plus étroitement.
Des dizaines de griefs similaires ayant été examinés en même temps, le comité a pris l’initiative de publier à la mi-juillet trois annexes qui exposaient son analyse afin de rationaliser les cas futurs.
Vaccination obligatoire
La politique sur les vaccins exigeait que les membres des FAC soient vaccinés contre la COVID-19 ou placés en congé forcé.
Selon la première directive du chef d’état-major de la Défense, 91 % des membres des Forces armées avaient déjà choisi de se faire vacciner. Elle donnait aux membres jusqu’en novembre 2021 pour déclarer s’ils étaient complètement vaccinés ou s’ils ne voulaient pas ou ne pouvaient pas se faire vacciner.
Ceux qui ne pouvaient pas se faire vacciner devaient être hébergés en vertu de la Charte des membres des Forces armées canadiennes, mais ceux qui choisissaient de ne pas le faire étaient avertis qu’ils pourraient perdre des possibilités de promotion, de formation et de déploiement ou être renvoyés.
La directive indiquait également que toute personne qui n’avait pas divulgué son statut vaccinal ou qui avait refusé un vaccin pourrait faire face à des mesures administratives correctives ou pourrait choisir d’être renvoyée ou transférée à la Réserve supplémentaire.
Une autre directive de décembre 2021 stipulait que les membres non vaccinés pouvaient être libérés en vertu d’une disposition indiquant qu’ils n’étaient pas aptes au service…