Alep, victime de la coalition antisyrienne
Il convient de parler simplement de la situation de la ville en écartant les mots menteurs de la propagande : la ville n’est pas en partie occupée par les “troupes du régime”, mais reste ce qu’elle a été, syrienne. La partie des rebelles est mieux nommée, celle des envahisseurs ou mercenaires : il y a donc un secteur libre, syrien, affamé et détruit par les bombes de ceux, sous commandement non syrien, ennemi, qui occupent l’autre partie. L’on s’exprimerait alors avec loyauté.
Tout l’effort des médias ordinaires main-stream est de plaider la cause des rebelles, tout en laissant parfois couler le sang de leurs crimes, tant ceux-ci sont énormes et relèvent – comme on a eu dit de l’Armée rouge en Russie, Tchétchénie, Crimée, Pays Baltes, Ukraine ,Hongrie, Silésie et avec celle-ci toute l’Allemagne orientale – de la bestialité. Ainsi les ONG nous livrent-elles des informations bien dosées sur des largages d’explosifs sur Alep, et l’on reparle d’attaques au gaz, d’écrasements d’hôpitaux etc. En revanche, des bombardements français présentés comme des bavures et US ont lieu sur des populations civiles, et la Russie a été désignée parfois comme imitatrice de ces armées démocrates, ce qui renforcerait la démagogie des daechistes.
Il s’agit de faire avaler aux masses “occidentales” et mondiales ignares l’argument qui fut à l’origine du Mandat français après la première guerre mondiale, que le peuple syrien ne saurait se gouverner lui-même, qu’il lui faut des tuteurs et ces derniers se pressent : l’Arabie, les états golfiens, les mercenaires redressant religieusement, avec la main un peu forte, le pays qui n’a pu qu’engendrer un diable que tous les enfants du Printemps Arabe apprennent sur une musique franco-américaine à vomir !
comme si l’ordre était donné à ces derniers de céder aux impératifs politiques d’une création de zone autonome kurde – en accord complet avec la géopolitique isréalienne imposée par des voies diverses aux Grands de ce monde – d’une partition durable de la Grande Syrie.
Les habitants du quartier rebelle de la ville sont sous une tyrannie “islamiste”, nous dit-on, mais ils sont défendus contre un régime présidé par un médecin dont Laurent Fabius, qui est catholique et devrait donc lire l’Évangile, assurait qu’il ne mérite pas de vivre sur terre, et ceux du quartier national seraient donc, dans cette logique menteuse, complices des bombardements de leurs concitoyens ! Telle est l’absurdité contenue dans les pilules politiques qu’on nous demande d’avaler.
Mais cette libération d’Alep occupée par des forces étrangères ou payés par l’étrange se nomme le siège d’Alep, cause de toutes les souffrances, dit-on, alors que la seule réalité est la guerre infligée par une coalition internationale à la Syrie, débutée, comme nous aimons à le redire, par la décision du Congrès US, bien avant 2011, mais au début de ce siècle, de déclarer la Syrie ennemie des intérêts du peuple américain, en fait du peuple israélien, voulait-on dire.
Dans cette bataille pour réintégrer à la Syrie la deuxième ville du pays, l’armée syrienne réelle est aidée, jusqu’à un certain degré d’efficacité, par la Fédération de Russie, et l’on constate néanmoins qu’au delà d’un certain seuil de succès, le dragon golfien, comme on devrait nommer la coalition américano-saoudienne comprenant nos minces forces armées “fabusiennes” et les marchands d’armes, surtout britanniques, réanime les mercenaires, leur livre de l’équipement et fait piétiner l’armée syrienne patriote. En revanche, les forces kurdes associées à ce qui est goûté ici comme la démocratie syrienne, reprennent aux mercenaires daechistes des positions, comme si l’ordre était donné à ces derniers de céder aux impératifs politiques d’une création de zone autonome kurde – en accord complet avec la géopolitique isréalienne imposée par des voies diverses aux Grands de ce monde – d’une partition durable de la Grande Syrie.
Ce piétinement de la situation militaire, qui accompagne une politique d’accords secrets, n’échappe pas à la Syrie et au Liban honnête, aux Musulmans divers et aux Chrétiens autochtones qui soutiennent leur patrie ancestrale, et présage une aggravation du sort de tous ceux qui ont été, sont et seront – si les plans de la vaste coalition antisyrienne présentés par M. Netanyahou dans ses voyages en Occident américanisé et en Orient oligarchique s’exécutent – victimes, en vrais Palestiniens, de la spoliation et de l’injustice.