2,8% / 0.0035% = 800 ! Vous vous doutez bien que le nombre de myocardites va augmenter avec le nombre de doses injectées chez chaque cobaye ! C’est tout simplement un désastre sanitaire, une véritable boucherie. On peut également remarquer qu’il y a quasiment 5 fois plus de cas de myocardites chez les femmes que chez les hommes. On peut également regretter l’absence de patients de moins de 18 ans mais ça se comprend étant donné l’échantillon des employés du CHU de Bâle.
Avec un tel désastre, avec des chiffres aussi effrayants, on se demande bien comment est-il possible que la pharmacologie française, c’est-à-dire l’ANSM, n’a pas exactement les mêmes remontées épidémiologiques ?! C’est tout simplement la démonstration que le système de pharmacologie ne fonctionne pas, pire encore, la réalité est cachée sous le tapis…
Encore une fois, pour finir, cette étude a été publiée sur le site de formation continue des cardiologues lié directement à la SFC ou Société française de cardiologie. On imagine que les NoFakeMed vont les traiter de méchants Complotistes Antivax… Ils n’ont malheureusement pas d’autres arguments, leur disque est rayé depuis longtemps.
« Incidence non négligeable des myocardites après 3ème dose de vaccin à ARN messager anti-COVID 19 » : voilà l’intitulé de l’étude publiée le 30 août 2022 par la Société française de cardiologie, d’après les travaux du cardiologue suisse Christian Mueller.
◆ 2,8 % des vaccinés présentent des lésions myocardiques
835 patients ont été inclus dans l’étude, tous étaient employés du CHU de Bâle et avaient reçu au moins une dose de vaccin à ARNm Pfizer ou Moderna. 777 d’entre eux ont bénéficié d’un dosage des troponines, des protéines impliquées dans la régulation des contractions cardiaques. En cas de lésions myocardiques, le taux des troponines augmente. Ainsi, à J3 après vaccination, 40 avaient une troponinémie augmentée, et 22 ne présentaient aucune autre cause identifiable que la vaccination pouvant expliquer cette augmentation anormale.
Au final, les résultats concluent à une incidence myocardique de 2,8 % parmi la population vaccinée. Les années précédentes, les hospitalisations pour myocardites ne représentaient que 0,0035 % des patients admis à l’hôpital.
◆ Des causes « encore à déterminer »
La myocardite est une inflammation du myocarde (muscle cardiaque) souvent causée par une agression virale et une réponse stéréotypée du système immunitaire. Dans le cas des myocardites post-vaccinales, Christian Mueller, auteur de l’étude, déclare à Nexus : « Les études immunologiques concernant les mécanismes possibles sont encore en cours. »Ce qu’on sait cependant, c’est que les injections à ARN messager (ou à adénovirus vecteurs) consistent à faire fabriquer par les cellules de la personne vaccinée des protéines Spike responsables de troubles sur le système cardio-vasculaire.
On sait également, d’après les données de l’Agence européenne des médicaments (EMA), que les ARN codant pour la protéine Spike peuvent être distribués à de nombreux organes, dont le cœur (voir page 54 du rapport public de l’EMA concernant le vaccin Pfizer).
Ainsi, les myocardites vaccinales pourraient s’expliquer par une réponse immunitaire débridée dirigée vers les cellules cardiaques ayant exprimé la protéine Spike, ou à l’action directe de cette dernière sur les cellules de revêtement des tissus du cœur.
Photo d’illustration : Tracé électrocardiographique – Image principale : Pixabay
21 octobre 2022