Nous avons mieux comme proposition, virer complètement la 2e Assemblée et toute cette clique de sénateurs inutiles ainsi que la moitié des députés. De la bonne économie et une belle quantité de délinquants en moins au pouvoir…
Pour l’ancien ministre de l’Économie, une primaire à gauche “est obligatoire”, pour proposer “une orientation alternative” à François Hollande. S’il n’a pas annoncé sa candidature, Arnaud Montebourg a livré plusieurs propositions.
De retour dans la vie politique depuis près d’un mois, Arnaud Montebourg a réitéré son appel en faveur d’une primaire à gauche, ce mercredi matin sur France inter. Pour l’ancien ministre de l’Economie: “Sans primaire c’est la garantie de l’élimination au premier tour (…) Il faut voir émerger des idées nouvelles, des alternatives, c’est ce à quoi j’ai décidé de m’inscrire. Une primaire c’est obligatoire, c’est inscrit dans les statuts du Parti socialiste. Il est nécessaire qu’il y ait une orientation alternative” à François Hollande.
Arnaud Montebourg est ensuite revenu sur son départ du gouvernement en août 2014, qu’il ne regrette pas: “Quand le désaccord est permanent, que l’arbitrage est défavorablement constant, il faut partir. Le pacte avec Manuel Valls n’a pas été respecté. Partir pour moi, c’est une manière de rester fidèle”.
Interrogé sur l’appel de François Ruffin à ne plus voter PS et sur la candidature de Jean-Luc Mélenchon, Arnaud Montebourg estime que “tout ce qui est négatif ne [l]’intéresse pas beaucoup. Qu’est-ce qu’on construit et quel est le projet ? J’entends avec sympathie Mélenchon, mais l’insoumission n’est pas un projet politique. On peut toujours faire plaisir en réglant des comptes mais ce n’est pas le sujet”.
“Cette Europe est en train de nous porter atteinte”
S’il n’a pas annoncé de candidature pour la présidentielle de 2017, l’ancien ministre de l’Economie a commencé à avancer des propositions pour moderniser les institutions et la démocratie. Il souhaite ainsi remplacer les sénateurs par des citoyens qui seront tirés au sort dans chaque département et “qui n’exerceront pas des fonctions législatives parce qu’ils n’ont pas de représentativité, mais des fonctions de contrôle de l’argent public, des engagements du gouvernement, du bon fonctionnement du service public.”
Il propose également de créer une responsabilité de chaque ministre qui pourrait être destitué par les députés sans censurer le gouvernement dans son ensemble. “Cela ne remet pas en cause la stabilité du système mais cela permet des contre-pouvoirs”, explique-t-il.
Lors de cette interview à France Inter, le vice-président en charge de l’innovation chez Habitat poursuit également ses critiques sur l’orientation politique européenne, qui impose trop d’austérité à son goût: “Nous devrions redistribuer les cartes. Cette Europe est en train de nous porter atteinte. La France est en danger et l’Europe, en situation d’urgence. C’est dur de prendre des décisions à l’unanimité à 28.”
Il n’est enfin pas très inquiet à l’idée d’un Brexit, à […]
L’Express