Toute personne normale et équilibrée ayant mangé une seule fois à l’internat de médecine en France peut comprendre avec effroi qu’il y a un grave problème de sexe dans le cerveau des internes. Les murs de l’internat sont recouverts de fresques pornographiques immenses et dégueulasses qui donnent une idée de leur état d’esprit ! Tout ceci est bien sûr fait à la vue de tous, le personnel encadrant enseignant ou administratif est au courant et laisse faire. Si vous ajoutez à tout ce chaos l’alcool qui est consommé sans modération, le résultat final ne peut être que cauchemardesque. Ils sont tellement imprégnés par cette pornographie qu’ils ne s’en rendent même plus compte. Du coup, parler de sexisme dans un milieu aussi décadent paraît totalement anachronique et absurde…
HARCELEMENT – L’Isni a mené une enquête auprès de plusieurs milliers d’internes dans l’Hexagone…
Blagues graveleuses, gestes déplacés, harcèlement sexuel… Le sexisme n’épargne pas les étudiants en médecine, en particulier à l’hôpital et au bloc opératoire, selon les résultats d’une enquête dévoilée ce vendredi par le premier syndicat d’internes, qui appelle à « briser ce tabou ».
« Pour lutter contre le sexisme, il faut d’abord l’évaluer », expliquait l’Intersyndicale nationale des Internes (Isni) en lançant, début septembre, un questionnaire en ligne à l’adresse des quelque « 30.000 internes » de l’Hexagone. Près de 3.000 y ont répondu jusqu’au 16 octobre, dont 75 % de femmes.
Près de la moitié imputés aux médecins
Premier enseignement, le harcèlement sexuel (propos ou comportements à connotation sexuelle, dégradants ou humiliants, imposés de façon répétée) concerne environ 9 % des sondés : près de 7 % des internes interrogés se déclarent ainsi victimes de ce délit, les 2 % restant répondant avoir subi fréquemment ou très fréquemment des gestes déplacés, sans les qualifier de harcèlement.
Parmi les « types de harcèlement » définis par l’Isni, la moitié correspond à des « gestes non désirés » (toucher le cou, les cheveux, les mollets, massage des épaules), 15 % à des « contacts physiques non désirés » (toucher les seins ou les fesses, baisers dans le cou ou sur la bouche), 14 % à « des demandes insistantes de relation sexuelle », 12 % à un « chantage à connotation sexuelle » et 9 % « à des simulations d’actes sexuels ».
Dans près de la moitié des cas (48 %), ces agissements sont imputés aux médecins et supérieurs hiérarchiques, devant les confrères sans supériorité hiérarchique (28 %), le personnel soignant (15 %), les patients ou leur famille (9 %).
Très peu de procédures juridiques
Dans près de 30 % des cas, le harcèlement n’est pas verbalisé, une procédure juridique ayant été initiée pour seulement 0,15 % d’entre eux. Le « sexisme quotidien » (notamment les blagues ou remarques stigmatisantes sur la façon de s’habiller, d’opérer, etc…) touche la grande majorité des sondés tout au long de leurs études. La moitié (47 %) s’en déclare « victime » – 61 % des femmes contre 7 % des hommes – à l’inverse de 39 % de sondés pourtant identifiés comme subissant ce type de sexisme.
Là encore, les « auteurs de ces agissements » se retrouvent majoritairement (37 %) chez les médecins et supérieurs hiérarchiques, devant le personnel soignant (33 %), les confrères (16 %) et les patients (14 %).
Ces comportements sexistes quotidiens ont lieu majoritairement à l’hôpital public, au […]
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