Ce n’est pas une émission de radio mais un film de science-fiction à grand spectacle et aux effets spéciaux époustouflants. Déjà qu’une ex actrice pornographique vienne donner son avis sur une question aussi sérieuse que le viol relève de la pathologie mentale. De plus, oser dire qu’une femme peut jouir pendant un viol sans rougir puis venir se ridiculiser de la sorte en pleurnichant parce que les réseaux sociaux ont été sévères parce que les gens ont été choqués par de tels propos et tout simplement consternant. En marche sur la tête chers amis. Madame Brigitte Lahaie n’a pas supporté la simple critique virtuelle et pourtant elle vient nous expliquer qu’une femme violée peut ressentir du plaisir et de la jouissance. On aimerait bien savoir à quel moment entre le coup de poing à la figure et le coup de pied au ventre une femme violée peut-elle jouir ? Juste pour la curiosité. À moins que Brigitte Lahaie était elle-même en train de jouir lorsqu’elle pleurait au micro de son intervieweur… allez savoir !
Pour finir, personne ne lui a demandé de s’excuser et certainement pas nous. Par contre nous lui proposons d’aller se soigner son cerveau malade car son cas relève vraiment de la pathologie la plus lourde.
« On peut jouir lors d’un viol », avait déclaré l’animatrice de Sud Radio mercredi soir sur BFMTV, suscitant l’indignation de certains téléspectateurs et internautes.
C’est une image frappante. Celle où Brigitte Lahaie fond en larmes à la télévision. Au lendemain de ses propos polémiques sur la « jouissance du viol », l’animatrice de Sud Radio, signataire de la tribune contestée du Monde, s’est rendue sur le plateau de L’Invité sur TV5 Monde. Mais, en pleine interview, elle a craqué. Enregistrée jeudi, cette séquence sera diffusée vendredi soir.
« On peut jouir lors d’un viol je vous signale ». Quelques heures après avoir lâché cette phrase à la télévision, Brigitte Lahaie regrette-t-elle cette sortie ? « Je regrette que cela ait été mal compris et surtout sorti de son contexte », explique-t-elle au présentateur Patrick Simonin. « C’est malheureusement une vérité. J’aurais peut-être dû ajouter ce “malheureusement” », reconnaît-elle avant de justifier ses propos. « Ce que je voulais dire, c’est que parfois, le corps et l’esprit ne coïncident pas (…) Je dis simplement que si on veut vraiment avancer sur la violence faite aux femmes, il faut peut-être comprendre comment on peut, en amont, faire que les choses changent ». Et d’ajouter, déjà émue : « Je peux regretter cette phrase parce que je n’ai pas vécu une journée très agréable. Mais, je ne dis jamais les choses pour blesser à l’antenne ».
Des excuses et des sanglots
« Je sais que c’est à la mode, on dit quelque chose, c’est repris par les réseaux sociaux, on est lynché et on doit présenter ses excuses. Alors, si le monde marche comme ça, alors ok, je présente mes excuses ». Quelques minutes plus tard, au moment d’évoquer les attaques dont elle est victime depuis le débat de mercredi soir, elle finit par s’effondrer en larmes sur le plateau. À la question « Êtes-vous une femme blessée ? », Brigitte Lahaie ne pourra même pas répondre, trop envahie par l’émotion. «Je suis une femme qui a souffert dans sa chair et qui depuis trente ans aide les femmes à se libérer. C’est tout. Et quand on est incomprise à ce point, c’est vrai que ça fait mal», parvient-elle quand même à balbutier.
Quant aux signataires de la tribune du Monde qui ont décidé de se désolidariser de ses propos, Brigitte Lahaie les comprend. « Il vaut mieux me lâcher car cela va calmer le jeu ».
Brigitte Lahaie était intervenue dans l’émission de Nathalie Levy, News & Compagnie, mercredi soir sur BFMTV pour débattre avec la militante féministe Caroline de Haas, à l’origine de la tribune publiée sur le site de Franceinfo qui contredit celle du Monde. C’est au cours de ce […]
Sarah Lecoeuvre – Le Figaro