Cette affaire de détournement de devises dans des banques suisses utilisant des paradis fiscaux n’est qu’une goutte d’eau par rapport au système de pillage mis en place pour dévaliser l’Algérie et qui comme d’habitude passe par les cantons helvètes. L’affaire est très simple, Monsieur Bererhi achète la tonne de lait en poudre à 2400 $ (le cours mondial) mais il va la facturer 5600 $ à l’État algérien via sa société fiduciaire panaméenne ! À savoir, son nom apparaît dans le scandale des Panama Papers, suite à la divulgation de millions de documents du cabinet Mossack Fonseca.
Pour résumer la situation, Zoubir Bererhi multiplie par plus de deux fois le prix de revient tout en étant soutenu par l’État algérien via un fonds spécial, un accès aux devises au taux le plus favorable sans oublier que le lait est subventionné par l’État. Cette gigantesque escroquerie nécessite bien entendu la complicité des services de douanes, des banques qui signent les lettres de crédit mais également des services fiscaux qui n’ont rien voulu voir. C’est dire à quel point la situation est gravissime en Algérie au niveau de la corruption.
Ensuite, viendra l’étape du blanchiment d’argent qui consistera à acheter des biens immobiliers un peu partout que ce soit à Paris, Los Angeles, Londres… Là encore, les autorités françaises ont fermé les yeux à l’instar des autorités suisses, car dès qu’un étranger se pointe avec des dizaines de millions d’euros à dépenser, la loi et la morale s’évaporent immédiatement…
Zoubir Bererhi à propos du lait en poudre et des milliards et autres biens immobiliers à l’étranger.