La gestion de cette crise sanitaire a rendu tout le monde complètement fous. Cette infirmière qui croit faire son travail correctement a juste dénoncé sa supérieure qui elle, veut continuer de travailler avec un faux pass sanitaire et l’imposer au personnel, sans oublier les résidents ! Cette histoire démontre à quel point tout ceci n’a absolument aucun sens, les conséquences psychologiques seront extrêmement lourdes et nous savons dès à présent que cette directrice sera lourdement condamnée.
La directrice aurait dû dire non à cette mascarade et venir manifester son désaccord dans la rue, quant à l’infirmière elle se rendra compte à quel point elle est stupide lorsque toute ce cirque s’écroulera. Il ne suffira pas de dire “Je n’ai fait qu’obéir aux ordres et appliquer la loi“, ohh que non !
« J’ai été licenciée parce que j’ai fait mon travail. » Cette phrase résume la situation qu’a vécu une infirmière de l’Ehpad Saint-Joseph de La Chapelle-la-Reine, en Seine-et-Marne. Celle que Le Parisien nommera Mathilde a été licenciée en octobre dernier après avoir découvert que la directrice de l’établissement était munie d’un faux pass sanitaire. Sa supérieure a été licenciée à son tour jeudi 23 décembre. Grâce à l’enquête des gendarmes, cette dernière sera prochainement jugée par le tribunal correctionnel de Fontainebleau.
Le récit de l’infirmière
Auprès de nos confrères, cette infirmière de 49 ans a donc raconté comment elle a découvert que sa supérieure possédait un faux pass sanitaire. Pour respecter l’obligation vaccinale des soignants réclamée par le gouvernement, Mathilde a dû vérifier les pass sanitaires de tous les employés de l’Ehpad. « J’avais un tableau à remplir. Tout le monde m’a montré son justificatif, il me manquait le sien [celui de la directrice, ndlr] », raconte Mathilde. Le 13 septembre, « deux jours avant la date butoir », la soignante a donc envoyé un e-mail à sa directrice. Elle lui assurait qu’elle avait pris rendez-vous pour son premier vaccin, mais qu’elle « n’avait pas eu le temps d’y aller » car elle était « malade ». Sa réponse « n’était pas claire », selon Mathilde.« J’ai honte pour la directrice »
Après deux semaines d’absence, la directrice est finalement revenue à l’Ehpad le 29 septembre. Mathilde lui a donc « redemandé » son justificatif de vaccination. « Elle s’est énervée en expliquant qu’elle n’avait aucun compte à me rendre car elle était mon employeur. » A-t-elle confié au Parisien. Mathilde a alors choisi de vérifier elle-même en accédant au site de vaccination grâce à sa carte professionnelle. Si elle trouve le pass sanitaire en question, « tous les éléments étaient incohérents, les lieux, les numéros de lot ». Elle s’est ensuite tournée vers l’agence régionale de santé (ARS) qui lui a indiqué de directement dénoncer sa supérieure à la Sécurité sociale. Mais Mathilde aurait refusé d’en arriver là. Malgré tous ses efforts, elle sera finalement mise à pied le 7 octobre avant d’être licenciée douze jours plus tard. « Dans le bureau, il y avait la directrice et le président du conseil d’administration, qui m’a dit qu’on ne pouvait pas me faire confiance. », A-t-elle décrit au quotidien. Mathilde s’est dite « dégoûtée par le système » : « J’ai honte pour la directrice. Et je trouve ça triste qu’elle en soit arrivée là. Triste aussi pour les (71) résidants, pour leurs familles, qui apprennent ça avant Noël. »…