Il faut avoir la maturité d’un enfant de 3 ans pour ne pas faire le lien entre les affaires réalisées par l’État avec l’armateur italo-suisse MSC et Alexis Kohler. Étant donné qu’il est le neveu de la famille Aponte, propriétaire de MSC, qu’il a également travaillé dans cette entreprise en Suisse, n’importe quel être humain doué de raison dénoncerait ce conflit d’intérêt majeur. il a donc été mis en examen et la moindre des choses aurait été qu’il démissionne. Dans n’importe quelle grande démocratie digne de ce nom, c’est ce qui aurait été fait. Nous avons la démonstration aujourd’hui que la démocratie n’est plus le système politique appliqué en France car ce genre d’anomalie a tendance à se multiplier depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel macron ; étant donné que le garde des sceaux est actuellement mis en examen et sera jugé par la Cour de justice de la république. Il n’a pas démissionné non plus !…
C’est d’une extrême gravité, c’est une insulte à 67 millions de Français. Comment est-il possible d’accepter d’humilier à ce point l’autorité de l’État ? Où sont passées les élites françaises ? Nous assistons à une véritable sécession de l’État mafieux qui sait parfaitement ce qu’il fait, qui sait également que l’on sait qui il est, que tout ceci finira malheureusement dans la violence et qu’il est prêt à la mettre en place.
Rappel utile :
Le secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, a été mis en examen le 23 septembre dernier pour « prise illégale d’intérêts », a appris lundi 3 octobre franceinfo d’une source proche du dossier, une information confirmée ensuite par le parquet national financier.
Alexis Kohler a par ailleurs été placé sous le statut de témoin assisté pour « trafic d’influence ».
“Cette mise en examen intervient dans le cadre d’une information judiciaire ouverte suite à une plainte avec constitution de partie civile déposée le 30 janvier 2020 par l’association Anticor devant le doyen des juges d’instruction du tribunal judiciaire de Paris”, écrit le PNF dans un communiqué. “Aucune mesure de contrôle judiciaire n’a été prise à son encontre”, précise toutefois le parquet national financier à franceinfo. Alexis Kohler reste à son poste à l’Élysée malgré cette mise en examen, indique l’entourage du président de la République.
Le déroulé de l’affaire
Une information judiciaire avait été ouverte le 23 juin 2020 pour “prise illégale d’intérêts”, “trafic d’influence” et défaut de déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), après une plainte de l’association Anticor, en lien avec l’armateur italien MSC.
L’association Anticor avait déposé le 8 août 2018 une plainte pour “prise illégale d’intérêt” contre Alexis Kohler. Le secrétaire général de l’Elysée a approuvé en 2010 et 2011 des contrats concernant l’armateur italo-suisse MSC, fondé et dirigé par des cousins de sa mère. Alexis Kohler était alors membre du conseil de surveillance et n’avait pas signalé ces liens familiaux avec MSC.
L’affaire était née après la publication en 2018 de plusieurs articles de Mediapart. Le parquet national financier avait ouvert une enquête préliminaire, qu’il avait classée sans suite en août 2019, indiquant que l’analyse des éléments recueillis “ne (permettait) pas de caractériser les infractions initialement suspectées”.
L’association anticorruption Anticor avait obtenu la relance des investigations en juin 2020 grâce à une plainte avec constitution de partie civile, qui permet la plupart du temps la désignation d’un juge d’instruction.
Alexis Kohler « conteste avec force avoir commis tout délit »
“Sans que soient pris en considération à ce stade les nombreux éléments objectifs à décharge, Alexis Kohler a été placé sous le statut de mis en examen pour prise illégale d’intérêt pour des faits pouvant remonter à plus de dix ans”, regrette dans un communiqué son avocat, Me Eric Dezeuze. Il assure que “la suite de la procédure, à laquelle il a désormais accès” allait “lui permettre de démontrer son innocence”.
Photo d’illustration : Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Élysée, le 6 juin 2020. (BENOIT TESSIER / POOL)
Radio France3 octobre 2022