Décidément ça se confirme, là encore la racaille en col blanc ne fait jamais de prison en France. Ils ont trouvé l’astuce du bracelet électronique. Pourtant, les accusations sont extrêmement graves, l’amende est très lourde – 200.000 € – et pourtant, pas de peine de prison ferme en cellule. On aimerait savoir quelle sera la condamnation du patron de LVMH, Bernard Arnault, puisque c’est lui le commanditaire ?
L’ancien patron du renseignement intérieur Bernard Squarcini a été condamné, ce vendredi 7 mars, à quatre ans de prison, dont deux ferme, pour avoir profité de ses réseaux pour obtenir informations confidentielles et privilèges au bénéfice notamment du PDG de LVMH, Bernard Arnault.
Le tribunal correctionnel de Paris a rendu son jugement pour le procès de Bernard Squarcini. Comme le rapporte l’AFP, l’ancien chef de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, devenue depuis DGSI) a été condamné ce vendredi 7 mars 2025 à quatre ans de prison, dont deux ferme, pour avoir profité de ses réseaux pour obtenir informations confidentielles et privilèges au bénéfice notamment du PDG de LVMH, Bernard Arnault.
Celui qui est surnommé « le Squale », aujourd’hui âgé de 69 ans, a en outre été condamné à une amende de 200 000 € et une interdiction professionnelle pendant cinq ans. La partie ferme de sa peine de prison s’effectuera sous bracelet électronique. Bernard Squarcini va faire appel, selon son avocate Me Marie-Alix Canu-Bernard.
Des « faits extrêmement graves »
Lors du procès, le représentant du ministère public avait requis quatre ans d’emprisonnement avec sursis et 300 000 € d’amende à l’égard de Bernard Squarcini, un « haut fonctionnaire émérite » coupable selon lui de « faits extrêmement graves ». Il avait aussi demandé à son encontre cinq ans d’interdiction professionnelle avec exécution provisoire, c’est-à-dire s’appliquant immédiatement même en cas d’appel, et cinq ans d’interdiction de toute fonction publique.
Bernard Squarcini avait comparu en novembre aux côtés de neuf autres personnes, parmi lesquelles figuraient le préfet Pierre Lieutaud, l’ancien magistrat de la cour d’appel de Paris Laurent Marcadier ou encore des policiers et consultants en intelligence économique.
L’ex-patron du renseignement intérieur était jugé pour onze infractions, allant du trafic d’influence passif au détournement de fonds publics, en passant par la compromission du secret de la défense nationale, le faux en écriture publique ou encore la complicité de violation du secret professionnel. Le tribunal l’a relaxé de certains chefs de poursuites et a requalifié certains autres…