Voici pourquoi les gens pensent que le gouvernement est là pour détruire tout ce qui est bon et fonctionne contre la maladie. Pourquoi accélérer les procédures pour des poisons comme le remdesivir de Gilead et freiner des deux pieds quand il est question d’une molécule sans brevet !!! Au même moment on gaspille des milliards pour des tests inefficaces et des milliards de masques inutiles, voire nocifs !
L’Institut Pasteur de Lille avait annoncé, en octobre, avoir peut-être trouvé un médicament anti-Covid.
- Restait à effectuer les essais cliniques pour lever les incertitudes car ce médicament avait déjà une autorisation de mise sur le marché dans une autre indication.
- Un comité du ministère de la Santé a décidé, mardi, de refuser la demande d’accélération des essais cliniques pour cette molécule prometteuse.
Un blocage incompréhensible. En octobre, l’Institut Pasteur de Lille (IPL) annonçait avoir peut-être trouvé un médicament anti-Covid. Restait à effectuer les essais cliniques pour lever les dernières incertitudes. Or, un comité du ministère de la Santé a décidé, mardi, de ralentir considérablement le processus d’homologation de ce médicament contre le Covid, comme le révèle La Voix du Nord. Pourquoi ?
« Visiblement, ce comité ne comprend pas ce qu’est un repositionnement », regrette, dans le quotidien régional, Terence Beghyn, président d’Apteeus, une start-up qui collabore avec Pasteur sur ce projet. Ce comité, c’est le Capnet, comité de pilotage national des essais thérapeutiques, une instance chargée de prioriser la recherche clinique autour du Covid-19.Molécule prometteuse
Et le Capnet vient de refuser d’accélérer les essais cliniques mis en place par Pasteur dès le mois d’octobre. A l’époque, l’Institut estimait qu’une molécule était prometteuse dans la lutte contre le coronavirus. Il s’agissait d’un vieil anti-infectieux qui avait montré son efficacité lors des différents tests in vitro « pour inhiber la réplication du virus », mentionne Pasteur dans un communiqué.
« Il s’agit d’un médicament commercialisé en Europe et ayant déjà eu une autorisation de mise sur le marché en France dans une autre indication. Il pourrait donc être repositionné comme traitement du Covid-19 », ajoute l’Institut.
Au regard de l’urgence, l’Institut a donc déposé, fin janvier, son dossier au Capnet afin d’accélérer les processus d’évaluation par les autorités compétentes. Et s’est vu opposer un refus. « Le comité suggère des amendements à la stratégie de développement clinique et principalement un redimensionnement initial de l’essai », explique Pasteur.
« La tolérance du produit est déjà très documentée »
« On nous demande de repasser en phase 2 et de mesurer la tolérance du produit et son acceptabilité alors que tout cela est déjà très documenté, traduit Terence Beghyn dans La Voix du Nord. Nous travaillons à partir du repositionnement d’un médicament dont la balance bénéfice-risques est bien connue. Selon nous, elle nous permettait d’accéder directement à une étude clinique de phase 3. » Pas pour l’autorité ministérielle.
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Photo d’illustration : coronavirus SARS-CoV-2 — SIPA
12 février 2021