Voici encore une fois la démonstration de la complicité des autorités sanitaires dans le carnage qui arrive. Nous apprenons qu’il y a une surmortalité très importante en France depuis plusieurs semaines grâce aux données recueillies auprès des 198 crématoriums de l’Hexagone : « En dix ans, c’est la première fois qu’on a un pic aussi important… C’est quelque chose d’exceptionnel ». Le plus curieux dans cet article de BFM est le fait que le journaliste pose des questions sur la causalité de cette explosion de la mortalité aux professionnels des crématoriums et non pas à l’hôpital public !
Non, ce n’est pas Santé publique France et ses services qui suivent la mortalité, ce sont les professionnels de la crémation qui expliquent que les délais ont explosé puisque la loi oblige la crémation au bout de 6 jours maximum alors que le délai est actuellement de 12 jours. Du jamais vu depuis 10 ans et tout ceci dans le silence le plus total des services de l’État ! Pourquoi ce silence ? Tout simplement parce qu’une réponse serait en effet effrayante et ferait jeter en prison un grand nombre de responsables politiques et de hauts cadres de l’administration publique.
Une enquête devrait être diligentée immédiatement pour comprendre ce qui se passe afin de réagir au plus vite. La cause de la surmortalité est très simple à connaître puisque dans chaque acte de décès, la cause y est consignée conformément à la loi. Il suffit donc de faire des additions et quelques statistiques très simples pour comprendre ce qui se passe. Est-ce dû à une épidémie de grippe meurtrière ? C’est possible, mais il faudra le quantifier, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Est-ce dû au Covid-19, ce serait inconcevable et inacceptable étant donné le taux de vaccination de la population et le peu de létalité des variantes actuels !
Toute personne douée de raison sait que les effets indésirables des injections d’ARN messager peuvent jouer un grand rôle dans l’explosion de cette surmortalité qui est constatée dans le monde entier, plus spécifiquement dans les pays riches, occidentaux, ceux qui ont le plus injecté. Sauf que ce discours est intenable en Occident car il mettrait en avant la responsabilité des autorités qui sont également responsables de l’enquête sur cette surmortalité ! Nous sommes face à une impasse, seule une révolution populaire massive pourrait mettre fin à cette folie.
Le 23 janvier 2023. Quand on contacte, ce vendredi, un crématorium en Île-de-France, c’est la première date qui est disponible pour un rendez-vous.
Preuve d’une explosion des délais ces dernières semaines, dans plusieurs des 198 crématoriums que compte la France. Pour les familles, l’allongement du délai pour dire adieu à leur proche, qui peut doubler par rapport à la normale, est un moment terriblement difficile. Pour les professionnels du secteur, un tel afflux de décès à gérer et pour certains d’entre eux, inédit.Les crématoriums essaient de s’adapter
En Loire-Atlantique, Jean-Pierre, qui s’occupe de deux crématoriums, confie n’avoir jamais vu ça depuis qu’il est dirigeant : “En dix ans, c’est la première fois qu’on a un pic aussi important… C’est quelque chose d’exceptionnel”.
“La perte d’un être cher est un moment difficile et quand il y a des délais, ça l’est toujours plus.”
Pour lui, il n’est pas question de laisser les familles endeuillées attendre plus de dix jours, contre quatre habituellement dans ses établissements, la crémation de leurs proches. Dans son crématorium de la région nantaise, Jean-Pierre a débloqué 30% de créneaux en plus, pour essayer d’améliorer la situation. La même décision a été prise dans les crématoriums de Nice, Perpignan, au Havre ou encore aux Mureaux. Dans cette ville des Yvelines, le crématorium a chamboulé le planning du directeur, Christophe, pour pouvoir faire face aux demandes des familles.
“On décale les horaires, on s’arrange toujours. Pour nous, c’est inconcevable de faire attendre une famille trois semaines pour un défunt.”
Aujourd’hui, la loi impose un délai de six jours ouvrables maximum entre le décès et l’inhumation ou la crémation. Un texte soumis à des dérogations en préfecture, qui courent actuellement, et qui est actuellement difficilement tenable.
Une surmortalité « inhabituelle » liée à la grippe et à l’encombrement des hôpitaux ?
Cet afflux inédit dans les crématoriums s’explique selon les professionnels par une hausse des hospitalisations et des décès, particulièrement chez les 65 ans et plus, surtout depuis mi-décembre 2022. Si janvier et décembre sont des mois où les décès sont plus élevés qu’au cours de l’année, il y a actuellement une vague inhabituelle de morts qui touche la France, observée par les professionnels du secteur funéraire. Une surmortalité qui serait liée à la grippe et aux hôpitaux encombrés. 291 personnes sont décédées depuis le début de l’épidémie de grippe en France au début du mois d’octobre, dont 251 rien qu’au mois de décembre dernier. Et Samu-Urgences de France décompte, sur le mois de décembre, 32 morts “évitables” aux urgences ou en pré-hospitalier. Un chiffre qu’ils jugent sous-estimé….
Photo d’illustration : Crématorium
Maryline Ottmann avec Maxime Martinez
6 janvier 2023