Ces mises en scène pathétiques dont Thierry Ardisson est devenu coutumier, au cours lesquelles il ne rate jamais l’occasion de lâcher une larmichette, juste pour montrer à quel point il est humain, sont insupportables. Nous pouvons néanmoins constater que les médias parlent de plus en plus des violences faites aux #GiletsJaunes, alors que ça fait exactement deux mois qu’ils passent sous silence le massacre réalisé par les forces de l’ordre qui utilisent des lanceurs de balles de défense LBD 40 ainsi que des grenades de désencerclement. Faut-il comprendre que les violences faites aux journalistes sur le terrain font craindre aux journalistes de la télévision un durcissement du mouvement à leur encontre ?
Sur le plateau de C8, il dit avoir reçu un projectile de lanceur de balle défense (LBD) d’une puissance de « 220 joules, (soit) à-peu-près 320 km/h ».
La séquence, qui sera diffusée ce dimanche 20 janvier dans “Les Terriens du dimanche!” sur C8 (18h30), risque de marquer les esprits (à voir plus bas).
Sur le plateau de Thierry Ardisson, un gilet jaune témoigne après avoir perdu son œil droit lors d’une manifestation, par le tir d’un lanceur de balle de défense (LBD) d’un policier. Cet horticulteur explique qu’il ne peut désormais plus travailler, car au contact de la terre, la moindre poussière peut aller se loger dans son œil.
L’homme enlève alors brièvement son pansement pour laisser apparaître son œil complètement ravagé par le tir, d’une puissance de « 220 joules, (soit) à-peu-près 320 km/h ». Pour ce gilet jaune, le policier qui a fait ça est « un fils de p*** ». « Je suis désolé de parler comme ça, mais j’ai tellement la haine que je ne peux pas le dire autrement », dit-il la voix chevrotante, ajoutant qu’« on donne des outils à des gens qui ne sont pas en capacité de les utiliser ». « Ce n’est pas normal de faire ça à un peuple », conclut-il.
Sur Twitter, Raquel Garrido, chroniqueuse de l’émission, a recommandé à Christophe Castaner et Emmanuel Macron de regarder le programme ce dimanche soir.
« En général, dans les manifestations, ils ne sont pas utilisés. Lorsque les LBD sont utilisés, c’est que la manifestation a tourné en guérilla urbaine », selon Laurent Nuñez
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