Voici un nouveau scandale financier international très grave impliquant le bankster Rothschild et dont on a déjà parlé sur ce site puisqu’il concerne le fameux fonds souverain malaisien 1MDB. Il est question de blanchiment d’argent qui a été facilité par Rotschild. Il n’y a qu’une seule chose à retenir de cette affaire : si vous êtes impliqué dans une magouille semblable à hauteur de 5000 malheureux petits euros, ce sera la case prison. Comme il s’agit dans ce cas précis, de Rothschild et que c’est le maître du monde, il ne se passera pas grand chose…
Scandale 1MDB. La Finma a clos sa dernière enquête sur le scandale du fonds souverain malaisien 1MDB.
La Rothschild Bank a gravement enfreint les prescriptions en matière de blanchiment d’argent.
L’établissement et sa filiale, Rothschild Trust (Suisse), ont négligé leurs obligations de diligence, de communication et de documentation, explique vendredi l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma). Ceux-ci ont insuffisamment clarifié l’origine des fonds dans une relation d’affaires importante liée au cas de corruption présumée touchant le fonds souverain malaisien 1Malaysia Development Berhad (1MDB).
Malgré les indices d’une possible implication du client dans des activités de blanchiment d’argent au moment de l’ouverture de la relation d’affaires, les établissements l’ont poursuivie et même développée de manière conséquente. En raison de clarifications insuffisantes, ils ont également violé leurs obligations de communiquer et n’ont informé le Bureau de communication en matière de blanchiment d’argent (MROS) qu’avec un retard considérable.
La procédure d’application de la loi (enforcement dans le jargon de la Finma) a été close ce mois-ci, ajoute la Finma. Les deux établissements ont déjà pris de nombreuses mesures organisationnelles afin d’améliorer le respect des dispositions en matière de lutte contre le blanchiment d’argent. Le gendarme des marchés a mandaté un chargé d’audit afin d’en vérifier l’adéquation et l’efficacité.
Sept procédures ouvertes en Suisse
Dans le cadre du scandale 1MDB, la Finma a ouvert sept procédures d’enforcement. L’autorité a aussi ouvert, entre 2016 et 2017, des procédures à l’encontre de sept responsables de banques, en lien avec ce scandale politico-financier. Elle avait lourdement sanctionné la banque BSI, ordonnant la dissolution de l’établissement tessinois dans le cadre de son rachat par le gestionnaire de fortune zurichois EFG International annoncé quelques mois plus tôt.
Le gendarme des marchés avait aussi confisqué des gains indûment réalisés, notamment à la zurichoise Falcon Private Bank. Cette dernière s’était aussi vue frapper de l’interdiction de conclure de nouvelles affaires avec des personnes politiquement exposées à l’étranger, laquelle s’accompagnait de la menace d’un retrait pur et simple de la licence bancaire en cas de récidive.
Pour les mêmes motifs que Rothschild Bank, la Finma avait aussi réprimandé JPMorgan (Suisse) ainsi qu’UBS. L’Autorité monétaire de Singapour (MAS), régulateur financier de Singapour, avait sanctionné en mai 2017 Credit Suisse pour violation des lois sur le blanchiment d’argent, le numéro deux bancaire suisse écopant d’une amende de 700’000 dollars singapouriens (500’000 francs).
En octobre 2016, la MAS avait infligé une amende de 1,3 million de dollars singapouriens à UBS pour avoir enfreint les lois relatives au blanchiment d’argent. Le gendarme financier de la Cité-Etat d’Asie du Sud-Est avait aussi retiré les licences bancaires à BSI et à Falcon Private Bank à Singapour. Le Ministère public de la Confédération avait aussi ouvert l’an dernier une procédure pénale visant deux représentants du groupe PetroSaudi.
Multitude d’enquêtes
L’affaire de détournement de centaines de millions de francs du fonds souverain malaisien fait l’objet d’enquêtes dans plusieurs autres pays, dont Singapour et les Etats-Unis. Le fonds souverain avait été créé par l’ex-premier ministre malaisien, Najib Razak, à son arrivée au pouvoir en 2009, pour moderniser le pays. 1MDB s’est endetté à hauteur de 10 milliards d’euros.
Le scandale politico-financier, qui a éclaté il y a plus de deux ans, a fini par atteindre M. Najib après des révélations du « Wall Street Journal » selon lesquelles il aurait perçu indûment près d’un milliard d’euros de […]
Agence télégraphique suisse [ATS]