La Partisangirl syrienne donne la formule de la guerre
Elle est connue, depuis le début de l’invasion de la Syrie qui fut précédée d’une longue subversion saoudienne, et elle ironise sur une » république démocratique » inféodée à la monarchie arabique sélectionnant les politiciens démocrates que l’on appelle les terroristes modérés, et sont priés de s’exercer, entre deux massacres, à s’asseoir aux tables de négociation : elle est appréciée en anglais, émigrée en Australie, pour sa dénonciation des bobards de guerre, parlant ou signant ses réflexions on line sous le nom de Partisangirl ou « the syrian girl », avec ses vingt-sept ans qui couronnent la cause patriotique des lauriers de la jeunesse ; ses définitions de la stratégie américano-sioniste ont le double mérite de la sobriété et de la franchise. Elle est toujours nette, dément qu’il y ait eu quelque guerre civile avérée, et n’a pas de peine à montrer l’effort interconfessionnel syrien dont la formule ne peut être que nationale. Elle veut la conservation des limites de la Syrie, quitte à ce que ce soit une occasion de conflit plus grave entraînant le monde, et ses adversaires la voient comme une militante dont les paroles brisent leur utopie. Elle est le résultat d’une éducation et d’une culture dont on ne peut trouver l’équivalent en Arabie anglo-américaine, dite saoudite. Sa formule récente sur le sens de l’opération des migrants en Europe est heureuse, elle tient en trois temps : vous créez dans un premier temps des réfugiés par une guerre, vous en couvrez ensuite l’Europe en faisant appel aux sentiments pacifistes et hospitaliers, puis par les troubles causés inévitablement vous poussez les peuples à soutenir, voire réclamer d’autres longues guerres afin d’alléger le poids d’une présence de plus en plus insupportable. Quel plus beau cadeau pour l’entité sioniste que de recueillir les fruits d’un ressentiment introduit dans la population ! « Créez des réfugiés en causant une guerre, rendre le peuple furieux en acceptant les réfugiés, les convaincre que plus de guerre endiguera les réfugiés, convince them more war will stem refugees !
La cible politique de Syriangirl, dans cette affaire d’immigration, est George Sorros, le saint patron des migrants, leur bienfaiteur aussi chrétien que le Pape, et dont elle demande pourquoi il a autant d’argent puisqu’il ne produit rien, et l’Arabie saoudite déjà nommée, étant entendu pour cette patriote que Isis, Al Qaeda et consort sont des créations de bout en bout occidentales. Et un récent entretien de ce mois avec un journaliste américain porte sur ce que l’autorité russe elle-même a présenté comme susceptible de provoquer ou d’enclencher le mécanisme d’une troisième guerre mondiale : la mobilisation par l’Arabie saoudite dans des manœuvres conjointe avec ses alliés qu’elle trouve jusqu’au Maroc, au Pakistan aussi qui se fait tirer l’oreille, et en Indonésie que l’organisation terroriste chauffe avec quelques attentats, de 350.000 combattants, 20.000 chars, 480 hélicoptères, et sauf erreur, 1.250 avions qui représentent une force considérable pouvant, nul ne s’en cache, sous le prétexte menteur de réduire Isis ou Daech qui est sa création, attaquer la Syrie par le Sud, et qui use maintenant de la base turque d’Incirlik. Le nom porté par ces manœuvres militaires impressionnantes est Northern Threat, menace nordique.
Tel est le sens du terme controuvé de « Djihad » popularisé pour cacher la nature strictement impérialiste de cette guerre.