Ce serait vraiment hilarant Que Marine Le Pen soit condamnée pour si peu vu le nombre extraordinaire d’affaires impliquant des détournements de sommes d’argent importantee au niveau du Front National, affaires que vous avez pu lire dans l’ouvrage “Marine est au courant de tout…” : Argent secret, financements et hommes de l’ombre, une enquête sur Marine Le Pen !
La présidente frontiste avait diffusé sur les réseaux sociaux des images d’exactions commises par Daech.
Le bureau de l’Assemblée nationale a décidé mercredi, suite à une demande judiciaire, de lever l’immunité parlementaire de Marine Le Pen. La députée FN avait diffusé sur Twitter des photos d’une victime du groupe État islamique.
Cette levée d’immunité doit permettre qu’un « mandat d’amener » soit délivré et que l’élue du Pas-de-Calais se rende aux convocations du juge, indiquent les sources parlementaires qui ont annoncé cette décision.
Le bureau, plus haute instance collégiale de l’Assemblée composée de 22 députés, ne s’est pas prononcé sur le fond du dossier concernant la présidente du FN, comme habituellement, mais sur le caractère sérieux, loyal et sincère de la demande de la justice.
Trois photos de victimes de Daech
L’immunité de Gilbert Collard avait été levée le 27 septembre pour les mêmes raisons. Le député apparenté FN avait, 16 décembre 2015, publié sur Twitter des clichés très violents de victimes de Daech, suscitant une vague d’indignation. L’élu du Gard assure avoir déposé un recours au tribunal administratif afin de faire annuler la décision. Il entendait porter plainte contre le président de l’Assemblée François de Rugy.
Marine Le Pen avait posté trois photos avec le texte « Daech ; c’est ça ! » : un homme vêtu d’une combinaison orange sous les chenilles d’un char, un homme vêtu de la même manière enflammé dans une cage et un corps d’homme décapité avec la tête posée sur le dos. Elle avait ensuite retiré une des photos, celle de James Foley, qui avait « profondément choqué » la famille de l’otage américain exécuté par les djihadistes de l’Etat islamique.
Par ces images publiées sur Twitter, les deux élus frontistes entendaient protester contre le « parallèle ignoble » entre l’EI et le FN dressé selon eux par le journaliste Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC.
Une enquête pour « diffusion d’images violentes »
Une enquête préliminaire avait été lancée en décembre 2015 par le parquet de Nanterre pour « diffusion d’images violentes », visant Gilbert Collard et Marine Le Pen, alors eurodéputée, puis deux informations judiciaires distinctes ouvertes. Le Parlement européen avait accepté en mars de lever l’immunité de Marine Le Pen. Celle-ci a été élue députée en juin, et a donc quitté le Parlement européen.
Tout député ne peut faire l’objet d’une arrestation ou de toute autre mesure privative ou restrictive de liberté sans l’autorisation du Bureau, sauf en cas de crime ou flagrant délit. Le Code pénal punit de trois ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende le fait « de diffuser […] un message à caractère violent, incitant au terrorisme, pornographique ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine » lorsque ce […]
Le Parisien / AFP