
Le sacrilège de Verdun
La décence ou la raison mûrie commanderait de davantage chercher les causes d’un conflit, qui n’est point encore terminé, car il fut et reste mondial et que jamais la paix n’est revenue depuis l’attentat en Bosnie dont la main noire, nom de l’organisation terroriste serbe téléguidée de Londres et de Moscou, était l’auteur. Elle était l’instrument des fauteurs de guerre, et si l’on observe que Mitterrand déposa à Sarajevo, en pleine guerre locale, une gerbe socialiste sur le monument élevé au tueur Prinzip par son congénère, le sinistre Walter dit Tito, – ce « cochon » de Walter comme le nommait toujours Staline qui s’y entendait en crapules – , ce même Walter qui usurpa le nom du communiste et idiot utile Broz, croate membre des Brigades Internationales né à la frontière slovène (et auquel il manquait un doigt, alors que le beau Walter jouait au piano) décora l’un des membres de l’équipe des assassins, membre du Parlement yougoslave !
« Seul un Dieu peut encore nous sauver, écrivait Le soldat de Verdun, Martin Heidegger. Le reste est silence. »
Il ne sert de rien de lancer des accusations et de vilipender des nations ou des chefs, car la seule utilité de l’Histoire est de tirer les conséquences ; tout comme un médecin lit une observation et en tire un diagnostic et surtout un pronostic. Quel aura été le fruit de l’arbre de cette guerre, arbre pourri de l’intérieur, comme Jakob Böhme, le cordonnier mystique allemand, citant une image forte de Luther, qualifiait l’homme ravagé par le mal ! Jugeons l’arbre à ses fruits avertit l’Evangile. Pour l’Orient ce fut la pro-sioniste déclaration Balfour de début Novembre 1917 qui redressa la situation militaire par le soutien des USA à des belligérants qui perdaient pied devant une Allemagne qui avait gagné la guerre en Russie, donné l’indépendance à la Pologne ainsi arrachée à la Russie, favorisé l’Ukraine ; pour l’Europe ce fut l’emprise de la finance américaine, laquelle s’est accrue à chaque étape de ce conflit et déborde maintenant dans un Déluge financier.
Dans le sang ont poussé des fleurs vénéneuses. C’est pourquoi la jeunesse devrait être entraînée à s’instruire plutôt qu’à s’agiter vainement, à la satisfaction des démons qui nous paissent, ainsi que Platon, dans son dialogue du Politique, parle des dieux qui gardaient les hommes dans les premiers temps. Seul un Dieu peut encore nous sauver, écrivait Le soldat de Verdun, Martin Heidegger. Le reste est silence.