Voilà une décision judiciaire claire qui démontre que certaines pathologies diffuses sont liées au compteur Linky et apparaissent dès son installation. Cela fait des années maintenant que nous alertons contre la dangerosité de ce nouveau compteur dit intelligent Linky.
Enedis et les médias ont tout fait pour nous diaboliser et nous faire passer pour des fous ou tout simplement pour ne pas en parler ; aujourd’hui, la justice nous donne encore raison. Il faut absolument écouter les gens qui se plaignaient de troubles, il est question de leur santé et de leur qualité de vie, personne au monde ne devrait avoir la possibilité ou le droit d’imposer un tel dispositif électrique sans le consentement éclairé des clients.
Sur 121 référés anti-Linky, 108 ont été rejetés et treize ont été admis pour des raisons médicales.
Le tribunal de grande instance (TGI) de Tours a demandé le retrait pour raisons médicales du compteur Linky chez treize particuliers qui l’avaient saisi, a appris l’AFP, mardi 30 juillet, auprès du greffe. Sur 121 référés anti-Linky, cités dans trois jugements et déposés par des habitants de la région Centre opposés à la pose de ce compteur à leur domicile, 108 ont été rejetés et treize ont été admis pour des raisons médicales.
Pour l’un d’entre eux, un enfant de 7 ans domicilié à Tours, le tribunal a admis que « l’état de fatigue chronique » et « les difficultés de sommeil », attestés par un certificat médical, « pouvaient être en rapport avec le compteur Linky ». Pour celui-ci, comme pour douze autres cas, le TGI de Tours demande le retrait des compteurs et ordonne « la livraison d’électricité exempte de courant porteur en ligne », soit ce qui permet à Enedis de mesurer en permanence la consommation du compteur et de la facturer sans visite sur les lieux.Principe de précaution
Arguant du principe de précaution et muni de certificats médicaux, Arnaud Durand, leur avocat, avait évoqué, le 4 juin dernier, un « dommage imminent » pour « des personnes qui ne pourront pas vivre chez elles ». L’agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a conclu en juin 2017 à des incertitudes sanitaires qui n’ont toujours pas été éclaircies, selon Me Durand. Ce dernier a affirmé son intention de saisir d’autres tribunaux dans toute la France pour lutter contre l’installation de ces compteurs.
Le compteur Linky, dont Enedis pilote l’installation pour relever à distance et en direct la consommation, fait l’objet de controverses récurrentes depuis son premier déploiement en 2015. Vingt-deux tribunaux ont été saisis d’actions conjointes. La grande majorité des plaignants, plusieurs centaines à ce jour, ont été déboutés – à Rennes, Toulouse, Bordeaux –, hormis une poignée « d’électrosensibles ».
Photo d’illustration : un compteur Linky installé à Saint-Symphorien, le 24 novembre 2017. (DAMIEN MEYER / AFP)