Voici la démonstration factuelle qu’il est impossible de sécuriser dans la durée les données médicales des malades. Rappelons que 10 millions d’Australiens c’est un petit peu moins de la moitié de la population, c’est dramatique. Quelques soient les moyens mis en place, un pirate informatique réussira toujours à récupérer des données en utilisant une faille, il ne lui restera plus qu’à faire chanter le gouvernement pour qu’il puisse les récupérer. Bien sûr, étant donné qu’en France on est super intelligents, le ministre de la santé François Braun vient nous expliquer qu’il faut absolument numériser le dossier médical dans le Carnet santé en faisant croire qu’il améliore la vie du malade. Pourtant, il y a 20 ans, le dossier médical était en papier – ou en plastique pour les radios – et le système de soins français était infiniment plus efficace, plus humain, moins cher… !
Pire encore, cette numérisation a été l’occasion pour les assurances et autres mutuelles privées de classifier les malades, leurs adhérents, en gentils et méchants. En d’autres termes, en « bonne affaire » et en « mauvaise affaire » !
Le choix d'Angèle – Les données médicales de 10 millions d'Australiens piratées et classées en "bons et vilains" en fonction de leur pathologie pic.twitter.com/NSu5Yr0LAx
— BFMTV (@BFMTV) November 10, 2022
Avec #MonEspaceSanté, le carnet de santé entre dans l’ère du XXIème siècle. Ce service public permet à chacun d’avoir ses données santé à portée de main tout au long de sa vie. L’hôpital d’Avignon en est la preuve, le numérique en santé améliore la prise en charge des patients. pic.twitter.com/aYeJmNGfgV
— François Braun (@FrcsBraun) November 3, 2022