Double amende pour l’ex-premier ministre français qui non seulement ne respecte pas les règles des élections locales en Espagne mais de surcroît a dépassé le montant limite ! La totale. Il a tout de même accepté de recevoir de l’argent de grandes entreprises et de membres de la haute bourgeoisie locale, ce qui fait vraiment tache pour un pseudo socialiste… Tout ça pour un résultat lamentable puisqu’il a perdu ces élections. Cela ne l’empêchera pas, pour autant, de venir nous donner des leçons de morale républicaine et de politique sur les plateaux en tant que chroniqueur sur BFM/RMC.
L’ancien Premier ministre français avait accepté des paiements de tiers pour financer sa campagne municipale en 2019. Des faits jugés “très graves” par la Cour des comptes.
Démissionnaire de son poste de conseiller municipal de Barcelone et également retiré de la vie politique française, Manuel Valls revient dans l’actualité à la faveur d’une décision de la Cour des comptes sur le financement de sa campagne des élections municipales de Barcelone en 2019.
Manuel Valls devra ainsi rembourser 277.000 euros pour avoir financé irrégulièrement sa campagne en acceptant des paiements de tiers mais aussi en ne déclarant pas des dépenses électorales de son premier micro-parti précédant son engagement définitif dans la campagne.
Ainsi, l’ancien Premier ministre français, qui, lors de cette campagne, se présentait en tant que défenseur de l’unité espagnole face au “danger” de l’indépendantisme, a reçu des dons d’importants hommes d’affaires et de membres de la haute bourgeoisie catalane de Barcelone et de Madrid.
Deux amendes
Selon le média Nacio Digital, Manuel Valls n’a pas fait appel de sa sanction qui est la plus forte infligée à un parti engagé dans ces élections municipales. L’infraction a été jugée “très grave” par la Cour des comptes, justifiant cette amende de 251.698 euros à laquelle s’est ajoutée une autre sanction de 25.000 euros pour dépassement du plafond la limite maximale de dépenses en publicité extérieure.
Lors des élections municipales de 2019, Manuel Valls avait obtenu 13% des voix. Pas suffisant pour être maire mais ses conseillers avaient fait pencher la balance pour désigner le maire. Apportant ses voix à Adau Colau (soutenue par l’ultra-gauche Podemos), il avait ainsi barré la route au candidat indépendantiste…