Connaissant le positionnement pro-israélien de Pascal Bruckner et sa possible volonté de minimiser les crimes de Tel-Aviv, ses propos sur le « privilège victimaire » prennent une teinte plus problématique. Si son analyse vise à critiquer la victimisation stratégique, elle semble biaisée par une défense de l’israël qui relativise les souffrances palestiniennes, notamment face à des chiffres comme 300 000 victimes et des accusations nombreuses et documentées de crimes de guerre. Cela pourrait refléter une intention de protéger l’image de l’entité sioniste plus qu’une réflexion philosophique neutre, ce qui affaiblit la rigueur attendue d’un philosophe et risque de passer pour une justification déguisée plutôt qu’une analyse équilibrée.
« En ravageant la bande de Gaza, d’abord pour se maintenir au pouvoir, Netanyahou a fait don à ses ennemis du privilège victimaire. Netanyahou aura offert à la cause palestinienne le plus beau cadeau dont elle pouvait rêver : la caution du martyre. » dixit Pascal Bruckner.




























