Il n’y a absolument aucune logique dans la politique de protection du climat mise en place par l’Occident, notamment l’union européenne et les USA. Pourquoi ? Parce qu’il s’agit toujours de faire payer la pollution et ne jamais la réduire concrètement. Le citoyen européen est considéré produire 10 t de carbone chaque année, il devra donc payer une taxe de 450 €. On aimerait bien savoir comment les gens vont faire pour payer une telle somme d’argent puisqu’une famille de 4-5 personnes devra s’acquitter d’une somme considérable ! De surcroît, on apprend qu’une somme de 86.7 milliards d’euros sera débloquée sur les 7 années à venir pour les citoyens les plus vulnérables. On aimerait bien savoir d’où vient cet argent alors que tous les pays européens sont extrêmement endettés ?
Nous sommes déjà passés par là avec la taxe carbone des entreprises et nous savons comment ça s’est terminé, avec une gigantesque escroquerie à la TVA carbone qui a détourné des dizaines de milliards d’euros des Trésors publics européens. On imagine que ce sera la même chose avec cet argent fleuve qui sera encaissé par les États et qui va disparaître comme toujours via les magouilles classiques. Une chose est certaine, les super bateaux transporteurs de milliers de conteneurs venant de Chine ne s’arrêteront pas. Ils sont des dizaines de milliers à sillonner la planète en la polluant avec du fioul lourd extrêmement toxique.
Pour être plus précis et savoir de quel sondage il s’agit, concernant les 27 pays de l’union européenne, c’est-à-dire 447 218 763 habitants, si on multiplie ce chiffre par 450 € annuels, nous atteignons la somme faramineuse de 201 248 443 350 € ! Un peu plus de 200 milliards d’euros par an qui vont disparaître dans les poches des banksters…
Bien entendu, les Africains et les Asiatiques ne seront pas concernés par cette taxe extrêmement violente qui arrive alors que l’inflation explose et que la pauvreté est de plus en plus importante et généralisée au sein des populations européennes. C’est d’autant plus stupide que les efforts qui sont réalisés soi-disant par l’Occident n’ont absolument aucun intérêt si la planète entière ne réagit pas de la même manière ! Le résultat de cette énième taxe ne fera qu’affaiblir les populations européennes en les plongeant dans la misère. Mais il nous semble tout de même assez hasardeux de la part de l’union européenne, voire très risqué, d’arpenter ce chemin de la taxe carbone, tant on s’expose à d’énormes risques d’émeutes et d’insurrections.
C’est un ultime feu vert pour la réforme du marché carbone, déjà votée la semaine dernière par les eurodéputés.
Ce mardi, les 27 ministres de l’Agriculture, réunis au Luxembourg, ont entériné les textes ouvrant la voie à l’entrée en vigueur de ce pilier du plan climat européen, baptisé « Green Deal ». Etats comme eurodéputés ont ainsi validé sans modification l’accord qu’ils avaient trouvé fin décembre au terme de longs pourparlers.
C’est un ultime feu vert pour la réforme du marché carbone, déjà votée la semaine dernière par les eurodéputés. Ce mardi, les 27 ministres de l’Agriculture, réunis au Luxembourg, ont entériné les textes ouvrant la voie à l’entrée en vigueur de ce pilier du plan climat européen, baptisé « Green Deal ». Etats comme eurodéputés ont ainsi validé sans modification l’accord qu’ils avaient trouvé fin décembre au terme de longs pourparlers.
« Ces législations peuvent désormais entrer en vigueur », s’est réjouie la Commission européenne dans un communiqué. Ce qui est, selon elle, « essentiel » pour concrétiser les ambitieux objectifs climatiques des membres de l’Union européenne, qui entendent sabrer de 55% leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030, par rapport à 1990. Mais ce plan implique de taxer davantage les énergies fossiles, toutes classes sociales confondues.
« L’UE montre une fois de plus sa ferme volonté de transformer notre économie et notre société pour un avenir juste, vert et prospère. Grâce à cette nouvelle législation sur le climat, l’Union européenne continuera à réduire ses émissions et soutiendra les entreprises ainsi que les citoyens dans la transition », a souligné la Commission dans son communiqué.
Accélération du rythme de réduction des quotas carbone
Les textes approuvés ce mardi concernent, notamment, le relèvement des ambitions du marché carbone. Actuellement, pour couvrir leurs émissions de CO2, les producteurs d’électricité et industries énergivores (sidérurgie, ciment…) dans l’UE doivent acheter des « permis de polluer » sur le marché européen des quotas d’émissions (ETS), le plus ambitieux du monde, créé en 2005 et qui s’applique pour l’heure à 40% des émissions du continent. La réforme prévoit une accélération du rythme de réduction des quotas proposés pour forcer les industriels concernés à diminuer d’autant leurs émissions. En outre, le marché ETS s’étendra progressivement au secteur maritime et aux émissions des vols aériens intra-européens.
Le système de quotas élargi aux ménages
Une autre évolution concerne, cette fois-ci, le chauffage des bâtiments et les carburants routiers auxquels un second marché du carbone est prévu (ETS2). Mais ce point n’a pas manqué de faire débat, car il implique que les ménages payent, eux aussi, un prix du CO2 sur le carburant et le chauffage à partir de 2027.
Le texte vise toutefois à plafonner ce prix à 45 euros/tonne « au moins jusqu’en 2030 », et de reporter à 2028 l’entrée en application si l’envolée actuelle des cours de l’énergie se poursuivait.
Qui plus est, un fonds social doté de 86,7 milliards d’euros sur sept ans est prévu pour « aider les citoyens vulnérables et les micro-entreprises à investir dans des mesures d’efficacité énergétique afin de garantir que personne ne soit laissé pour compte dans cette transition ». L’objectif est de récupérer une partie des recettes de ce nouveau marché carbone afin de les soutenir face à la hausse des tarifs à la pompe, du gaz et du fioul qu’engendrera la mesure. Concrètement, ce fonds fournirait, si besoin, une aide directe au revenu de certains consommateurs de manière temporaire et limitée, mais également un soutien aux États membres pour financer des mesures de plus long terme, comme les aides à la rénovation des bâtiments ou la décarbonation du chauffage et des transports. La Commission européenne précise que ce fonds « commencera à fonctionner en 2026 » et qu’il « sera financé par 65 milliards d’euros du budget de l’UE » ainsi que « 25 % de cofinancement par les États membres ».
Vers une fin des quotas d’émission gratuits
Enfin, un « mécanisme d’ajustement carbone aux frontières » (CBAM en anglais), qui n’est pas une taxe à proprement parler, appliquera aux importations des Vingt-Sept dans les secteurs jugés les plus polluants (acier, aluminium, ciment, engrais, électricité) les critères du marché du carbone européen, forçant l’importateur à acquérir des« certificats d’émissions » au prix du CO2 dans l’UE.
À mesure que montera en puissance, entre 2026 et 2034, cette « taxe carbone » aux frontières, l’UE supprimera progressivement les quotas d’émission gratuits alloués aux industriels européens pour leur permettre d’affronter la concurrence extra-européenne.
Dans son communiqué, la Commission européenne précise également que « dorénavant, les États membres devront consacrer l’intégralité de leurs revenus d’échange de quotas d’émission à des projets liés au climat et à l’énergie et traiter les aspects sociaux de la transition ».
Photo d’illustration : La semaine passée, les eurodéputés avaient déjà voté la réforme du marché carbone. (Crédits : Reuters)
AFP
25 avril 2023