On n’y comprend plus rien avec cette nouvelle finance et économie mondialisée qui consiste à acheter un jouet à un dollar en Chine pour le revendre à 50 en Occident et malgré cela, faire faillite. Comment cette entreprise a pu cumuler 5 milliards d’euros de dettes ? Quelle est la banque imbécile qui a pu permettre un tel dérapage et soutenir un tel endettement ? On imagine que ces licenciements qui vont prochainement toucher à coup sûr des filiales à l’étranger ne sont pas très bons pour les chiffres déjà catastrophiques du chômage et de la croissance.
Le détaillant de jouets Toys « R » Us a annoncé mercredi qu’il fermera près de 180 magasins aux États-Unis, soit le 1/5 des commerces sur le territoire, alors qu’il tente de se sortir d’une importante faillite.
Les fermetures devraient débuter en février, et se poursuivre jusqu’à la mi-avril, a indiqué David Brandon, le chef exécutif de l’entreprise dans une lettre publiée sur le site de Toys”R” Us.
Le détaillant s’est mis sous la protection de la loi sur les faillites tout juste avant le début de la saison des fêtes, en 2017.
L’entreprise qui traîne 5 milliards $ en dette doit se restructurer.
Plus de 64 000 personnes travaillent pour Toys “R” Us dans plus de 1600 magasins.
Au Canada, les 83 magasins restent ouverts, et rien ne change quant aux garanties, politiques, registre cadeaux, a indiqué sur la présidente de Toys R Us Canada, Melanie Teed-Murch, dans une lettre aux clients.
Le Journal de Québec