C’est tout de même ahurissant de constater à quel point nous avons régressé depuis le Covid-19. Nous savons depuis des décennies que Big Pharma a une influence néfaste sur les gouvernements du monde entier ainsi que le corps médical totalement corrompu par l’argent facile, nous en avons de très nombreuses preuves, des condamnations judiciaires et des dizaines et des dizaines de livres vendus dans toutes les librairies de France et de Navarre. Rien de nouveau sous le soleil de Satan sauf que depuis la crise du Covid-19, nous sommes censés croire que l’entreprise pharmaceutique multinationale est une entreprise philanthropique de bienfaisance en oubliant immédiatement son casier judiciaire, les nombreux scandales sanitaires et les centaines de milliers de morts à cause des médicaments ! Nous sommes censés oublier que l’une des premières causes de mortalité en Occident reste la prise de médicaments par les effets indésirables et les erreurs de prises. Le seul scandale des opioïdes de synthèse de Purdue Pharma est responsable de centaines de milliers de morts les 30 dernières années aux USA. Ils ont même réussi à faire baisser l’espérance de vie du peuple américain d’autant que le poison de Purdue Pharma a été très vite remplacé par d’autres molécules tout aussi mortelles et toujours commercialisées transformant une grande partie du peuple américain en junkies !
Selon ces 2 rapports, les intérêts privés de Big Pharma ont été priorisés par rapport à l’intérêt public. C’est la preuve supplémentaire que les gouvernements n’ont pas joué le rôle de protecteurs de leurs populations mais ont servi d’agents de ces multinationales, très prompts à signer des chèques de dizaines de milliards d’euros sans aucune vérification ni négociation. Ceci donne encore une fois raison à toutes les personnes qui ont critiqué la gestion de la crise sanitaire, ceux que la Doxa appelle “Complotistes” ! Le rapport revient aussi sur les fameux et litigieux SMS – impossible à obtenir malgré de nombreuses demandes des eurodéputés – envoyés entre le patron de Pfizer Albert Bourla et la patronne de l’Union européenne Ursula von der Leyen !
On remarquera à la lecture de l’article ci-dessous que de nombreux laboratoires comme Pfizer et Moderna n’ont pas souhaité répondre aux questions des 2 ONG, ce qui en dit long sur leur état d’esprit, leur culpabilité ainsi que leur façon de gérer leur business mafieux.
Traduction de l’introduction du rapport
“Les sociétés pharmaceutiques ont exercé un pouvoir énorme pendant la pandémie de COVID-19. La façon dont ce pouvoir était exercé était souvent cachée à la vue du public. Les gouvernements ont signé des accords enveloppé dans le secret et a résisté aux efforts visant à divulguer plus d’informations. Protéger le commerce et les intérêts se faisaient souvent au détriment d’une transparence et d’une responsabilité accrues en matière de tarification, les calendriers de livraison, les exigences de transfert de dose et les engagements en matière de propriété intellectuelle. C’est des informations qui auraient pu contribuer à accroître l’accès mondial aux vaccins contre la COVID-19. Le secret, en bref, la santé publique minée.
Ce rapport décrit les circonstances dans lesquelles les négociations du contrat de vaccin COVID-19 a eu lieu. Les principales parties prenantes qui ont participé aux négociations et à la prise de décision ont partagé leurs points de vue d’initiés pour ce rapport.
Notre analyse explore le niveau d’influence de Big Pharma avait dans la conduite du processus décisionnel de l’UE et comment cela alimentait les inégalités mondiales. Nous avons exploré comment les intérêts privés ont été priorisés ; la mise à l’écart du Parlement européen et des citoyens ; et comment cela a eu un impact sur les décisions de l’UE concernant les contrats COVID-19 et la dérogation aux ADPIC. Cet rapport est suivi d’un deuxième rapport, qui est un examen juridique des contrats eux-mêmes.”
L’influence du lobby pharmaceutique dans les institutions européennes, que ce soit à la Commission européenne ou au Parlement européen, aurait été amplifiée lors de la pandémie de Covid-19.
Et ce, non sans impact sur la santé des citoyens.
C’est en tout cas ce que pointent du doigt les associations Global Health Advocates (GHA) et StopAids dans leur rapport publié ce vendredi (20 janvier).
« Les intérêts privés ont exercé une influence démesurée sur les décideurs européens pendant la pandémie, ce qui a entraîné un manque de transparence sur les contrats de vaccins financés par des fonds publics », résume Rowan Dunn, coordinatrice du plaidoyer pour l’UE chez GHA, lors d’un entretien avec EURACTIV France.
Retour en arrière. En mars 2020, alors que la pandémie de Covid-19 éclate en Europe, la Commission européenne cherche à fournir au plus vite des doses de vaccins aux Etats membres. « À ce moment-là, la Commission européenne promeut le vaccin comme un bien commun accessible à tous », explique Rowan Dunn.
Mais très vite, l’Europe accumule du retard dans sa campagne de vaccination, notamment par rapport au Royaume-Uni et aux Etats-Unis et une « pression publique » commence à peser sur la Commission, poursuit la coordinatrice du plaidoyer chez GHA.
Il y a alors un changement « très important » dans la stratégie vaccinale de la Commission européenne, souligne de son côté l’eurodéputé belge Marc Botenga, également membre de la commission spéciale sur le Covid.
« Ursula von der Leyen a abandonné l’idée de faire du vaccin un bien commun pour aller vers des accords d’achat avec les laboratoires pharmaceutiques », précise-t-il lors d’un entretien avec EURACTIV France.
70% des Européens vaccinés à l’été 2021
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Mais selon le rapport des deux ONG, face à l’urgence vaccinale, la Commission aurait cédé à certaines demandes des laboratoires pharmaceutiques dont le prix des vaccins, la transparence des contrats mais aussi la propriété intellectuelle. Or, « l’avantage de la propriété intellectuelle, c’est que les laboratoires pharmaceutiques ont le monopole et peuvent donc faire un maximum de profit », estime Marc Botenga.
Avant d’ajouter : « En laissant le contrôle des prix des doses aux laboratoires pharmaceutiques grâce à la propriété intellectuelle, il y a eu un hold-up sur notre sécurité sociale ».
Mais ce n’est pas tout. Le rapport accuse « l’influence démesurée » des Big Pharma sur la Commission européenne, d’avoir potentiellement entravé l’accès au vaccin aux populations des pays pauvres. « Avec les Big Pharma aux commandes, qui ont choisi de suivre leurs intérêts privés, l’accès aux vaccins pour les pays à faible revenu a probablement été refusé », avance James Cole, responsable du plaidoyer à StopAids.
Pfizer et l’affaire des SMS
Pour illustrer le poids du lobby pharmaceutique, le rapport prend comme exemple les contrats d’achats des vaccins entre Pfizer et la Commission européenne.
Ces contrats d’achat des vaccins passés entre le géant américain et l’exécutif européen sont au cœur d’une polémique : ils sont caviardés et donc illisibles. Le Parlement européen, des ONG mais aussi la médiatrice de l’UE appellent à les rendre publics.
À cela s’ajoutent des soupçons sur des SMS échangés entre la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le PDG de Pfizer Albert Bourla, qui porteraient sur la négociation d’un contrat de 1,8 milliard de doses de vaccins Covid.
« Personne ne peut négocier la complexité de ces contrats, par SMS ou seul. Il s’agissait d’une procédure très bien structurée entre les Etats membres et la Commission », avait assuré le vice-président de la Commission Margaritis Schinas mercredi 26 octobre.
« Il y a une relation malsaine entre les institutions et Pfizer. Nous voulons connaître l’influence de ces SMS sur la négociation. Certains détails, comme le prix, sont-ils passés par SMS ? », répond Marc Botenga.
Malgré le succès de la vaccination en Europe, la pandémie de Covid a mis en lumière la très forte influence des laboratoires pharmaceutiques auprès des pouvoirs publics.
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Pfizer, AstraZeneca et Moderna n’ont pas répondu aux sollicitations de GHA et StopAids.
Photo d’illustration : En juin 2020, la Commission européenne passe des contrats avec des laboratoires pharmaceutiques afin de livrer des doses de vaccins contre la Covid-19 aux États membres. [wacomka/Shutterstock]
20 janvier 2023