P remièrement, on peut remarquer à quel point la peine est très légère concernant le faux et usage de faux en écriture publique qui relève de la cour d’assises, de la cour criminelle. Deuxièmement, on peut également remarquer à quel point ces policiers sont très mauvais dans leur lutte contre la criminalité et on ne comprend pas le pourquoi de tous ces délits et crimes alors que les délinquants sont nombreux et les délits commis également. Cela n’a rien à voir avec la police mais plutôt avec un comportement de cowboys aussi inefficace que stupide qui transforme, d’ailleurs, la police en ennemi de la population en se faisant détester ! Alors que, au contraire, elle devrait être appréciée par la population étant donné qu’elle est là pour la débarrasser des voyous et des criminels.
Cinq policiers de Pantin ont été condamnés à des peines allant jusqu’à un an de prison ferme ce jeudi. Ils étaient jugés pour des violences et l’élaboration de faux procès-verbaux entre 2019 et 2020.
Le verdict est tombé pour cinq policiers de Pantin en Seine-Saint-Denis. Le tribunal de Bobigny les a condamnés à des peines allant jusqu’à un an de prison ferme.
Âgés de 30 à 48 ans, ces membres de la brigade territoriale de contact (BTC) des Quatre-Chemins ont écopé de peines allant de trois ans de prison dont deux avec sursis à six mois avec sursis.
“Si les peines peuvent paraître importantes, le tribunal a eu à juger des personnes qui détiennent une parcelle de l’autorité publique, qui sont garantes de la liberté et la sécurité des citoyens et un pilier de la démocratie et de la République“, a justifié la présidente du tribunal Dominique Pittilloni en conclusion de son délibéré.
Faux procès-verbaux
Ils sont condamnés pour des faits de violences et l’élaboration de faux procès-verbaux entre 2019 et 2020. Ces faits ont été commis envers des habitants des cités Scandicci et des Courtillières, connues pour ses trafics de drogues.
À l’encontre du chef de la brigade, le tribunal a prononcé une peine de 18 mois de prison, dont dix assortis d’un sursis simple pour avoir fracassé à la matraque la main d’un jeune dealer dans une pièce du commissariat.
C’est un policier qui s’est depuis reconverti dans l’informatique qui écope de la peine la plus lourde. Trois ans de prison dont deux avec sursis et un ferme.
Un autre gardien de la paix a été condamné à 12 mois de prison, dont six avec sursis pour des coups non justifiés portés lors d’interpellation.
Deux policiers ont écopé de prison avec sursis et un sixième policier a été relaxé.
“Violence gratuite et harcèlement”
Selon le parquet de Bobigny, la politique d’arrestations de la brigade était fondée sur “l’intimidation“, “la violence gratuite” et “le harcèlement” lors des contrôles d’identité. La BTC Quatre-Chemins donne “l’impression d’une équipe qui se sent pousser des ailes, se voit une vocation de justiciers“, avait indiqué le procureur lors de son réquisitoire en juin dernier. Le parquet avait alors requis jusqu’à six mois ferme contre quatre des prévenus.
Contre l’accusé reconverti depuis dans l’informatique, le parquet avait notamment retenu de nombreux faits de violences “d‘une extrême gravité.“ Il a notamment frappé gratuitement un gardien d’immeuble, qui était simplement essoufflé d’avoir remonté des poubelles. La justice l’a interdit définitivement d’exercer comme fonctionnaire de police…