On a l’habitude des revendications hasardeuses de Daech. Souvenez-vous de la revendication lors de l’incendie de Charlie hebdo avec l’utilisation d’un attribut divin concernant le prophète de l’islam (sic) ! Souvenez-vous de l’attentat de Paris revendiqué au nom d’un terroriste belge qui n’avait rien à voir avec l’attentat. Aujourd’hui c’est à Jérusalem que ça se passe, Daech revendique des attentats eux-mêmes revendiqués par les Palestiniens du Hamas ! Ce n’est pas très sérieux tout ça.
On remarque également qu’étant en perte de vitesse et totalement décrédibilisé, Daech s’est soudain souvenu de la Palestine et qu’Al Qods était colonisé par l’entité sioniste scélérate !!! Trop facile et trop tard…
Les deux groupes s’attribuent le fait d’avoir pris pour cible des policiers vendredi.
Qui a mené l’attaque contre des policiers israéliens, vendredi, à Jérusalem ? Le groupe de l’Etat islamique (EI), Daech selon son acronyme arabe, ainsi que le Hamas, le mouvement islamiste palestinien qui tient la bande de Gaza, revendiquent des tirs et une attaque au couteau contre un groupe de policiers.
Dans un communiqué, l’EI a salué les «lions du califat» qui ont «attaqué un rassemblement de juifs» après que la police israélienne a annoncé avoir abattu trois jeunes assaillants palestiniens. Avant d’être tués, ils ont grièvement blessé à coups de couteau une policière israélienne près de la vieille ville, située dans la partie orientale de Jérusalem, une zone palestinienne occupée et annexée par Israël. La policière de 23 ans est décédée quelques heures plus tard à l’hôpital. Des médecins ont affirmé que quatre autres personnes ont été légèrement blessées dans l’attaque.Ce serait une première pour Daech
Alors que les revendications de l’EI sont généralement considérées comme fiables, il s’agirait d’une première pour ce groupe terroriste djihadiste ultraradical sur le territoire d’Israël ou dans la ville de Jérusalem où les attentats sont plutôt le fait de groupes terroristes pro-palestiniens. Le groupe a cependant déjà revendiqué le 10 avril le tir d’une roquette, depuis le Sinaï égyptien, qui s’est abattue sur le sud d’Israël , où des groupes djihadistes affiliés à l’EI ont aussi revendiqué en février une série de tirs sur le Sud d’Israël.
Selon le communiqué de l’EI, diffusé sur le réseau social Telegram, les assaillants abattus seraient «les frères Abou al-Barra al-Maqdissi, Abou Hassan al-Maqdissi et Abou Rabah al-Maqdissi». Les services israéliens estiment pour leur part qu’il est «impossible à ce stade de corroborer» la revendication de l’EI. Une porte-parole de l’armée israélienne a laissé entendre que les trois jeunes assaillants appartenaient à un petit groupe local et non à des mouvements politiques organisés.
De plus, le Hamas et le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), la gauche historique palestinienne, ont affirmé que les trois assaillants sont issus de leurs mouvements. « La revendication de l’Etat islamique est une tentative de brouiller les cartes», assure un porte-parole du Hamas. L’attaque a été menée par «deux résistants palestiniens du Front populaire de libération de la Palestine et un troisième du Hamas ».Des attentats à répétition depuis l’automne 2015
Le FPLP a, de son coté, indiqué que Bara Ata, 18 ans, Oussama Ata, 19 ans, et Adel Ankouch, 18 ans, ont mené cette attaque «dans la droite ligne de la résistance et pour répondre aux crimes de l’occupant», la terminologie utilisée par les mouvements palestiniens pour chaque attaque depuis le début, il y a un an et demi, d’une vague d’attentats, majoritairement menés par des jeunes isolés armés de couteaux. Selon le FPLP, Bara et Oussama Ata étaient récemment sortis de prisons israéliennes après y avoir passé plusieurs mois. Le service de sécurité intérieure israélien, le Shin Beth, affirme que les trois assaillants ont déjà été impliqués dans des « activités terroristes ».
Les conséquences de l’attaque de vendredi, troisième journée de grande prière musulmane du ramadan, ne se sont pas faites attendre. Après l’attaque, Israël a annulé 250 000 permis d’entrée à Jérusalem attribués pour le ramadan à des Palestiniens. Dans la nuit, l’armée israélienne a bouclé le village de Deir Abou Mechaal, d’où venaient les jeunes assaillants. Elle a «pris les mesures des maisons et informé les familles qu’il était possible qu’elles soient détruites bientôt», a affirmé le maire du village Imad Zahran. Démolir la maison familiale est une mesure punitive qu’Israël a régulièrement prise depuis le début à l’automne 2015 d’une vague d’attaques qui se sont désormais notablement espacées.
Depuis le 1er octobre 2015, les violences dans les Territoires palestiniens et en Israël ont causé la mort de 272 Palestiniens, 42 Israéliens, deux Américains, deux Jordaniens, un Erythréen, un Soudanais et une Britannique, selon un décompte de l’AFP. La plupart des Palestiniens tués sont des auteurs ou auteurs présumés d’attaques anti-israéliennes.
Le Parisien / AFP