Pendant que vous festoyez pour une coupe du monde de foot absurde les palestiniens continuent de se faire massacrer par une armée sioniste criminelle qui n’hésite pas à détruire Gaza par bombardement aérien sur les civils ! L’Occident fait semblant fermer les yeux et de se boucher les oreilles mais on sait qu’il sait et l’histoire s’en souviendra.
Un certain calme est revenu dans la bande de Gaza, ce dimanche 15 juillet 2018.
Avec des dizaines de bombardements israéliens et plus d’une centaine de roquettes et d’obus de mortiers tirés depuis l’enclave palestinienne, samedi fut la journée la plus violente depuis la fin de la dernière guerre en 2014. Deux adolescents palestiniens ont été tués dans le bombardement d’un immeuble en construction dans la ville de Gaza. Et ce dimanche, les Gazaouis ont rendu un dernier hommage à ceux qu’ils qualifient de « martyrs ».
Le convoi funéraire quitte la morgue de l’hôpital Al Shiffa de Gaza emportant la dépouille d’Amir Al Namra, l’un des deux adolescents tués la veille, vers le cimetière. Devant le domicile familial, une tente a été dressée et depuis le matin, les hommes viennent présenter leurs condoléances aux proches.
Shaadi Al Namra, l’oncle du garçon tué, raconte : « Nous avons appris sa mort par une photo sur Facebook. Nous nous sommes connectés sur Internet et on est tombé dessus ».
Selon des témoins, Amir Al Namra se trouvait sur le toit de l’immeuble visé par l’aviation israélienne. D’après son oncle, l’espace vert situé devant était un de ses terrains de jeu habituel. « Il était allé jouer là-bas. Avec son ami, ils avaient pris un sandwich, un shawarma, et ils s’étaient rendus sur le terrain. Ils voulaient prendre une photo sur le toit : c’est là que l’attaque a eu lieu ».
En milieu de matinée, sur le terrain devant le bâtiment, plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées. Ziad Medoukh est directeur du département de langue française à l’université Al Aqsa de l’autre côté de la rue. « C’est pour rendre hommage aux victimes d’hier, les deux adolescents et les blessés. C’est pour envoyer un message : que c’est un lieu public, c’est un parc de loisirs qui était visé , un rassemblement spontané ».
Un rassemblement tout de même organisé : un système de sonorisation avait été installé et des portraits des deux adolescents imprimés.
RFI