Le pédiatre soutient fermement que la victime a été bel et bien vaccinée. Il n’y pas de raison de douter de sa parole. Or, au lieu de s’interroger sur l’inefficacité du vaccin (et de la vaccination antitétanique en général), les autorités pénalisent l’affaire et, ce faisant, se fourvoient en rattachant le décès à la non-vaccination. Pourtant des travaux très sérieux ont été menés, avant ce jour, sur la question du tétanos et il a été prouvé que la maladie elle-même (une toxi-infection) n’était pas immunisante. Comment dès lors, les vaccins pourraient-ils l’être ? Le bacille responsable — Clostridium tetani, ou bacille de Nicolaïer — étant un bacille anaérobie, ne vivant que dans un milieu dépourvu d’oxygène comme les peaux mortes par exemple, il suffit d’un parage de la plaie (c’est-à-dire de l’excision des peaux et des tissus contus) et d’une désinfection à l’eau oxygénée (l’ennemi mortel du bacille) pour enrayer l’infection et donc la toxi-infection. Allez donc faire comprendre tout ça à ces docteurs bien pensants, parfaitement alignés sur un enseignement académique sclérosé, mais profondément ignorants de la réalité et incapables de remettre en cause leurs connaissances obsolètes.
Hier, une cinquantaine de personnes s’est rendue devant les locaux de la chambre régionale de l’ordre des médecins, à Orléans, pour soutenir Philippe Bry, le pédiatre homéopathe de Fondettes impliqué dans le dossier du cas de tétanos qui a frappé un enfant de 9 ans, cet été (lire la NR d’hier).
L’enfant s’était blessé en tombant sur un tesson de pot en terre cuite avant d’être transporté à l’hôpital. Il y avait passé deux mois. Le docteur, accompagné de son avocat Clémentine Czorny, du barreau de Lyon, a défendu sa position, répétant que les vaccins avaient bien été administrés. Le jugement a été mis en délibéré. Il sera rendu ce jeudi 17 décembre.Nous reviendrons sur le débat et le délibéré dans notre édition de vendredi.