Voici comment fonctionne Big Pharma, voici ce qui arrive quand on laisse le privé gérer la santé et lorsque l’argent devient roi. Ce laboratoire Alkopharma a falsifié les dates de péremption afin de ne pas détruire plus de 100 000 flacons de médicaments anticancéreux périmés. C’est-à-dire que ces flacons sont non seulement dangereux puisque périmés mais surtout inefficaces, ce qui peut conduire à la mort du patient puisque dans les faits, il n’est pratiquement pas soigné, tout en croyant l’être. Bien sûr, tout ceci n’a pas empêché le laboratoire d’être payé, rubis sur ongle, par la sécurité sociale.
Si cette histoire se confirme, il faudra bien se rendre à l’évidence que ces gens sont des extraterrestres ; ce ne sont pas des humains et ils sont totalement déconnectés du réel. Ce n’est pas la première fois que cela arrive et certainement pas la dernière, étant donné que l’État n’existe plus et que personne n’est là pour défendre le citoyen comme il se doit. Comment expliquer qu’il faille six ans pour savoir si le parquet de Paris va, oui ou non, renvoyer cette affaire en correctionnelle ? De toute manière la condamnation sera comme toujours ridiculement basse et certainement pas dissuasive.
Nous vivons véritablement dans une société qui a perdu tout repère, une société suicidaire dirigée par des sociopathes, sans foi ni loi.
Le laboratoire Alkopharma falsifiait la date de péremption sur les étiquettes du médicament, dont la durée de vie est de 18 mois.
Certains ont été vendus jusqu’à sept ans plus tard.
Plus de 100 000 flacons d’un médicament périmé, utilisé pour traiter des cancers, ont été administrés à des patients suisses et français, révèle dimanche 14 janvier Le Matin Dimanche. Il s’agit de flacons de Thiotepa distribués par le laboratoire Alkopharma, un médicament utilisé pour lutter les cancers de l’ovaire, de la vessie et du sein.
Le médicament périmé ne contenait « plus la dose de principe actif exigée », rapporte le quotidien suisse. Le laboratoire falsifiait la date de péremption (en créant de fausses étiquettes) de cet anticancéreux qui avait une durée de vie de 18 mois. « Certains flacons ont été vendus sept ans plus tard », précise la Radio Télévision Suisse. Swissmedic, l’Autorité de surveillance du marché des médicaments suisse, déplore une « mise en danger de la santé des patients.»
La plupart des flacons distribués en France
Selon l’enquête de Swissmedic, Alkopharma a vendu pour 3 278 425 euros de médicaments à la date de péremption modifiée et pour 207 573 francs suisses en Suisse. Plus de 2 000 flacons ont été administrés dans la plupart des grands hôpitaux suisses et quelque 98 000 autres en France. Dans le volet français de cette affaire, après une instruction de six ans, le parquet de Paris doit désormais rendre sa décision : renvoi devant un tribunal correctionnel ou non-lieu, indique Le Parisien, qui précise que ce réquisitoire définitif tarde à venir.
France TV Info