Il semble que l’enquête judiciaire se dirige vers le suicide ce qui donne encore une fois une idée de l’ambiance qui peut régner dans les services hospitaliers aux moyens de plus en plus maigres…
Le CHU de Toulouse a annoncé dans un communiqué le décès d’une aide-soignante du service de médecine nucléaire de l’hôpital Pierre-Paul Riquet, survenu dimanche 7 janvier 2018.
Elle a été retrouvée inanimée dans les locaux de l’hôpital.
Son mari avait alerté la gendarmerie de sa disparition et malgré d’intenses recherches à l’extérieur et au sein du CHU, elle n’a pu être retrouvée à temps. Des enquêtes médico-judiciaire et administrative sont en cours et selon les premiers éléments, on s’oriente vers la piste d’un acte volontaire.
Une cellule d’urgence médico-psychologique (CUMP) a été mise en place notamment à destination du mari, des enfants et des amies de la victime qui se sont mobilisés pour les recherches avec les responsables de l’institution.
“Cette professionnelle était reconnue comme une aide-soignante très investie, ayant tissé des liens forts avec les différents membres de l’équipe de médecine nucléaire. Cette équipe, particulièrement soudée, est très affectée par cette disparition que rien ne laissait présager à ses yeux. Toute la communauté hospitalière est profondément affectée par ce décès et exprime ses condoléances à sa famille, à ses proches et à ses collègues”, écrit la direction du CHU dans son communiqué.
Claire Raynaud – La Dépêche